Il entre en service le , dans le 3e régiment de hussards, il passe successivement fourrier le , maréchal des logis-chef le , porte étendard le , sous-lieutenant le , lieutenant le , capitaine le , et chef d’escadron le .
Il fait les campagnes de 1793 à l’an IX, aux armées de la Moselle, de Sambre-et-Meuse, du Rhin et du Danube. Le , à la tête de son unité, il passe la Wied à la nage, arrête dans sa retraite l’ennemi battu à Neuwied, lui fait un grand nombre de prisonniers, et s’empare d’une partie de ses bagages. Au passage de la Blies, il charge à la tête de 2 escadrons, l’artillerie ennemi, mettant en désordre une partie de l’armée autrichienne. Il est blessé au cours de cette action d’un coup de biscaïen. Lors de la retraite de Limbourg sur Sarrebruck, il reçoit le commandement de l’arrière-garde de la division du général Saget, et sa conduite lors de cette manœuvre lui mérite les plus grands éloges de la part des généraux et des représentants du peuple.
Le , il est appelé à Paris par le ministre de la guerre, en qualité de membre du comité des manœuvres de la cavalerie et de la commission chargée du règlement du service intérieur des troupes à cheval. Il est nommé colonel le 21 août 1803, commandant le 7e régiment de hussards, et c’est à la tête de cette unité qu’il fait les campagnes de l’an XII et de l’an XIII sur les côtes de l’Océan. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et officier de l’ordre le .
Il participe aux campagnes de la Grande Armée de l’an XIV à 1806, et son régiment se couvre de gloire à la bataille d’Austerlitz. Il est nommé commandeur de la Légion d’honneur le , et il est promu général de brigade le , pour être admis à la retraite.
Cependant au début de 1807, il est mis à la disposition du maréchal Kellermann, et le 31 mai, il est autorisé à passer au service du grand duc de Berg. Le , il suit ce prince dans le royaume de Naples, où il est employé comme écuyer, et à ce titre il est chargé de la direction des haras et des remontes de la cavalerie napolitaine. Il est créé baron de l’Empire le .
De retour en France après les événements de 1814, il est mis à la retraite le 29 septembre de la même année.
- D'azur, au casque d'or damasquiné et clouté d'argent, ouvert de pourpre à cinq visières d'or, accompagné à dextre d'une branche d'olivier d'or, fruité d'argent; à sénestre d'une branche de laurier d'or, fleurie d'argent, et surmontée à dextre d'une étoile d'argent; quartier des barons militaires - Livrées : les couleurs de l'écu
Liens externes
Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, volume 3, Bureau de l’administration, , 529 p. (lire en ligne), p. 320.
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