À force de capter le mal de vivre de ses clients, Maggie en devient aussi la victime et elle en témoigne dans sa Chanson de Maggie :
Mais je ne fais que croiser Les cœurs démolis, usés, De ceux qui veulent oublier Leur vie dans l’obscurité.
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Dans son sous-sol, submergée par le malheur des autres, elle essaie pourtant de s'en sortir et veut encore croire au bonheur :
Mais je me lèverai tôt un jour Pour vivre et tout recommencer, N’appelez plus Maggie, N’appelez plus Maggie, Ce matin, elle est partie…
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Son histoire s'achève avec son chant de désespérance. L'épilogue de l'album, Si, maman, si, constate sa défaite :
Maman, si tu voyais ma vie, Je pleure comme je ris, Si, maman, si, Mais mon avenir reste gris Et mon cœur aussi…
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