Anne, Marie, Antoinette, Cécile d'Herbez, connue sous le nom de Cécile Saint-Aubin ou encore Cécile Duret-Saint-Aubin, née le à Paris et morte le à Paris (9e arrondissement)[1], est une chanteuse d'opéra française.
Elle prend pendant trois ans des leçons du compositeurTarchi[2], et entre au conservatoire, pour s'y perfectionner dans la classe de Garat[3]. Elle en sort pour débuter à l'Opéra-Comique, le 24 mai 1804[4], dans Le Concert interrompu, de Berton, où elle obtient un succès. Elle joue avec sa mère dans Michel-Ange, de Nicolò Isouard, puis se montre dans Montano et Stéphanie, de Berton. Après quatre ou cinq mois de séjour à l'Opéra-Comique elle quitte soudainement ce théâtre[5],[4], pour n'y reparaître qu'après une absence de quatre années environ. Elle rentre au conservatoire. Le 24 septembre 1804, elle épouse le violoniste Marcel Duret[6].
Elle joue le 4 et le 7 avril 1808, Montano et Stéphanie, le 9 Le Concert interrompu, et continue une suite de représentations de ces deux ouvrages, après elle crée le rôle de Florina dans Cimarosa de Nicolo, puis reprend le rôle de Zémire dans Zémire et Azor.
Elle est reçue sociétaire en 1811. Nicolo écrit spécialement pour elle, les rôles principaux de Lully et Quinault, du Billet de loterie, de Jeannot et Colin, du Magicien sans magie[7]. Elle est la rivale d'Antoinette Lemonnier, du fait que Boieldieu écrit surtout pour Madame Lemonnier, Nicolo surtout pour elle[8].
Pour des raisons de santé, elle est obligée de se retirer en 1820[9].
↑Dictionnaire historique des musiciens, artistes et amateurs, morts ou vivans. Tome 2, (lire en ligne)
↑Antoine Vincent Arnault, Étienne-François Bazot, Antoine (1770-1854) Jay et Étienne de (1764-1846) Jouy, Biographie nouvelle des contemporains. Volume 18, 1820-1825 (lire en ligne)
↑ a et bAuguste Thurner, Les transformations de l'Opéra-comique, (lire en ligne)
↑François Adrien Boieldieu, Rien de trop: Ou Les deux paravents ; opéra comique en un acte ; représenté pour la première fois à St. Petersbourg...le 25 décembre 1811.Et à Paris, au Théâtre de l'Opéra Comique Impérial, le 19 avril, 1811, Boieldieu, (lire en ligne)