Ses parents sont le dieu marin primitif Nérée, surnommé le vieillard de la mer, et l'océanideDoris[6]. Elle est l'une de leur multiples filles, les Néréides, généralement au nombre de cinquante, et a un unique frère, Néritès. Pontos (le Flot) et Gaïa (la Terre) sont ses grands-parents paternels, Océan et Téthys ses grands-parents maternels.
Mythologie
Cymothoé est référencée dans les quatre principales listes ou inventaires antiques, que ce soit par Hésiode dans sa Théogonie (vers 240 à 264), par Homère dans son Iliade, par Apollodore dans sa Bibliothèque (livre I, chapitre 2, paragraphe 7) ou par Hygin dans la préface de ses Fables. Elle est une des douze Néréides à apparaître sur les quatre listes.
Mythologie grecque
Cymothoé est mentionnée comme l'une des 32 Néréides qui se rassemblent sur la côte de Troie, remontant des profondeurs de la mer pour pleurer avec Thétis la mort future de son fils Achille dans l'Iliade d'Homère[7].
"Contre le sage Prométhée, les femmes de la mer étaient amèrement en colère, se souvenant que Zeus, inquiet par ses prophéties, à Pélée avait donné Thétis comme femme, une épouse très peu disposée. Alors avait crié de rage à ces actions Cymothoé : "O que le prophète pestiféré a enduré toutes les peines qu’il méritait, quand, creusant profondément, l’aigle a arraché son foie toujours renouvelé !"
Mythologie romaine
Selon Virgile, lorsque Neptune veut apaiser la tempête que Junon, pleine de rage, a excitée contre Énée et les troyens survivants, il est assisté par son fils Triton et par la Néréide Cymothoé qui déploient leurs efforts pour sauver les vaisseaux échoués[9].