En cours : • l'Iran menace de fermer le détroit ; • envoi d'une flottille multinationale dans les eaux du golfe Persique et de la mer d'Arabie ; • sanctions de l'Union européenne renforcées, embargo contre le pétrole et gel des avoirs iraniens.
La crise du détroit d'Ormuz commence le , dans un contexte de renforcement des sanctions prises par de nombreux pays contre l'Iran en raison de son programme nucléaire controversé, et à la suite de l'annonce du premier vice-président iranien Mohammad Reza Rahimi de fermer le détroit d'Ormuz en cas de sanctions visant les exportations iraniennes de pétrole[3].
Historique
Immédiatement après, les Iraniens mènent une série d'exercices navals et d'essais de missiles balistiques. Une coalition de pays (France, Royaume-Uni et États-Unis) réagit en envoyant une flottille de navires de guerre afin de dissuader toute tentative iranienne de bloquer le détroit, voie maritime cruciale au transit des pétroliers.
Elle conduit par ailleurs à un embargo de l'Union européenne, bannissant les exportations de pétrole iranien vers l'Europe le . Les exportations de pétrole constituaient environ 80 % des recettes de l'État iranien, dont 20 % étaient destinées à l'UE[4]. D'autres pays asiatiques tels que le Japon et la Corée du Sud (26 % des exportations iraniennes) ont également déclaré tendre à réduire leurs importations de pétrole iranien[5].
Le , le navire marchand danois Maersk Tigris battant pavillon marshallais est intercepté par la Marine iranienne[9]. En réponse, l’USS Farragut (DDG-99) de classe Arleigh Burke est dépêché sur place par les États-Unis[10].