Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
« Bad Blake » est une ancienne star de musique country qui subsiste modestement en chantant et jouant de la guitare dans les bars et les petites salles de petites villes du Sud-Ouest des États-Unis. Un soir, il fait la connaissance de Jean Craddock, une journaliste locale à laquelle il s'attache.
Source et légende : Version française (VF) sur RS Doublage[2] ; version québécoise (VQ) sur Doublage.qc.ca[3]
Production
« Ce film rend honneur à une grande tradition américaine, la "country music", un monde que je connais très bien et que je suis très heureux de retrouver après tant d'années. L'histoire m'a rappelé Tendre Bonheur, même si Horton Foote a pris une approche beaucoup plus douce. Crazy Heart est empreint de brutalité et s'attache à raconter la dure vie d'un homme qui se bat contre ses démons. C'est une histoire éternelle, mais Scott Cooper l'a abordée de manière assez novatrice, avec une sincérité et un point de vue que les gens n'avaient pas eu l'occasion de voir avant[4]. »
Le scénario est écrit par Scott Cooper, qui réalise ici son premier film : « J'ai grandi avec cette musique, j'ai vécu dans le même monde que Bad Blake. Je sentais que si je n'étais pas capable de faire ça, ayant grandi dans le Sud et baigné dans le Country Rock, c'est qu'il y avait un problème. Je voulais vraiment saisir le mélange d'humour et de pathos qui constitue la vie de Bad, et lui ajouter de la légèreté. Bad est un vieux singe qui ne sait plus s'il peut faire la grimace, un homme qui passe perpétuellement de l'obscurité à la lumière, même si, quoi qu'il arrive, il se dirige toujours vers la rédemption[4] ». Scott Cooper voulait à l'origine faire un film sur Merle Haggard, mais les droits étaient trop chers[4].
Caméo
Lors d'un des concerts de Bad Blake, on peut apercevoir au fond à gauche, dans un bar, un caméo de John Goodman en référence à son personnage du film The Big Lebowski dont il partageait l'affiche avec Jeff Bridges qui interprète d'ailleurs le personnage de Bad Blake. Le caméo est d'autant plus frappant que John Goodman porte exactement la même tenue que dans le film The Big Lebowski des frères Coen.
La bande originale est composée et écrite par T-Bone Burnett, Stephen Bruton et Ryan Bingham. En mai 2009, Stephen Bruton décède d'un cancer de la gorge, dans la maison de son ami T-Bone Burnett, qui expliquera le travail de Stephen Bruton : « Je reste impressionné par la force artistique et la force d'esprit dont Stephen a fait preuve tout au long du processus créatif alors même qu'il menait une rude bataille contre la maladie. Il a coécrit la plupart des chansons, a joué une grande partie de la partition du film, a coaché les acteurs, et a été sur le plateau tout au long du tournage, pour s'assurer que ce que l'on filmait était réaliste. Je crois qu'il y a beaucoup de Stephen dans Bad Blake. Stephen a vécu la même vie – à l'extrême »[4].
« Nous avons enregistré une musique en analogique pour rester en rapport avec l'époque à laquelle se passe le film. Nous nous sommes même référés aux enregistrements analogiques des sources qui nous ont inspirés. En effet, ces sources provenaient de CD gravés dans les années 80 avec les équipements de mauvaise qualité de l'époque. Lorsque nous avons récupéré les versions repiquées des masters originaux, la différence de réalité que cela a donné au monde que nous étions en train de créer était profonde. Scott a insisté sur le fait que chaque aspect de ce film se devait d'être authentique, et c'était sûrement le domaine où l'authenticité était la plus cruciale[4]. »
— Stephen Bruton
T-Bone Burnett produit également le film car il était très emballé par le projet : « sachant que Scott Cooper avait été musicien, et connaissait donc les réalités de la vie sur la route, il y avait là le formidable potentiel de faire un film qui retranscrirait l'expérience d'être musicien de manière totalement authentique. Il m'a fait réaliser qu'il pourrait faire un film qui résisterait au passage du temps. Il s'y connaît beaucoup en Country, connaît très bien le Sud et le monde où tous ces personnages vivent »[4].