Couvent Saint-François de Paris

Couvent Saint-François de Paris
Image illustrative de l’article Couvent Saint-François de Paris
Présentation
Culte Catholique
Type Couvent
Rattachement Franciscains
Protection Logo monument historique Inscrit MH (2007)
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Paris
Ville Paris
Arrondissement 14e arrondissement
Coordonnées 48° 49′ 35″ nord, 2° 19′ 48″ est
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Couvent Saint-François de Paris
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Couvent Saint-François de Paris

Le couvent Saint-François ou couvent de la rue Marie-Rose est un couvent de franciscains situé au 7, rue Marie-Rose dans le 14e arrondissement de Paris[1].

Histoire

Les Frères mineurs (franciscains) revinrent s'établir en France après la guerre de 1914-1918. Ils en avaient été expulsés après la Loi de séparation de l’Église et de l’État de 1905, comme la plupart des religieux. À Paris, ils s'établirent d'abord rue des Fourneaux, puis rue Beaunier, dans le 14e arrondissement. En 1923, ils firent l'acquisition d'un terrain sis dans le « Petit-Montrouge », entre la rue Sarrette, la rue Marie-Rose et la rue de la Voie-Verte. En 1933, ils décidèrent d'y construire leur couvent provincial, siège de la Province de Paris. Construit en brique entre 1934 et 1935 par les architectes Victor Blavette, Paul Gélis et Louis-Jean Hulot[1], en suivant l'inspiration de Dom Bellot, architecte bénédictin qui inspirait alors un renouveau de l'art religieux, le couvent fut inauguré en 1936, et abrita dès lors une communauté de religieux voués à l'apostolat en France, aux missions étrangères et à l'accueil de religieux étrangers résidant à Paris pour leurs études. En 2013, les diverses provinces franciscaines de France et de Belgique francophone se réunirent en une seule nouvelle province dont le siège demeure à Paris. Une partie du couvent est ouverte au public[1], en particulier la chapelle remarquable, dont les verrières sont d'André Pierre, Pierre Villette et Claude Malespine[1],[2].

À la fin de l'occupation allemande, le père Corentin Cloarec (1894-1944), aumônier des « résistants de la place Denfert-Rochereau », y fut assassiné le par des membres de la Gestapo[3]. En 1945, une voie voisine, la rue du Père-Corentin, a pris son nom[4].

Depuis le 22 octobre 2007, le couvent est partiellement inscrit (chapelle, décor intérieur, escalier, vestibule et cloître) au titre des monuments historiques[1].

Notes et références

  1. a b c d et e Notice no PA75140011, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. Couvent Saint-François sur le site Structurae. Page consultée le 15 juin 2014.
  3. « L'assassinat du père Corentin », sur franciscains-paris.org, (consulté le )
  4. Bertrand Warusfel (sous la direction de), Le Père Corentin - Franciscain et résistant, Paris, Éditions franciscaines, 2014, 255 p. (ISBN 978-2-85020-338-1).

Voir aussi

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