Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Ahmed Awad Ibn Auf, qui était à la fois ministre de la Défense(en) et vice-président soudanais, est devenu le chef de l'Étatde facto, et a également annoncé que la constitution était suspendue et qu'un couvre-feu d'un mois était imposé de 22 heures à 4 heures[4]. L'état d'urgence est instauré pour trois mois[5]. Les manifestations ont continué malgré le couvre-feu, devant le quartier général de l'armée soudanaise et la résidence présidentielle, pour s'opposer à la prise de contrôle par l'armée du régime[4]. Les médias d'État ont rapporté que tous les prisonniers politiques, y compris les responsables de la manifestation anti-Béchir, étaient en train d'être relâchés[6].
Le , le Congrès national, ex-parti au pouvoir, dénonce le putsch et appelle à la libération de ses dirigeants[7].
Réactions internationales
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
La France souhaite que « la voix du peuple soudanais soit entendue et que les évolutions en cours se fassent sans violence »[8].
L'Union africaine estime que « la prise de pouvoir par l'armée n'est pas la réponse appropriée aux défis auxquels est confronté le Soudan et aux aspirations de son peuple »[9]. Le , elle adresse un ultimatum de deux semaines aux militaires pour transmettre le pouvoir à une autorité civile[10].
L’Allemagne, a contrario, y voit une « chance » pour atteindre « une forme de gouvernement démocratique »[11].