Cornélia Glèlè est née le 14 juillet 1997 à Cotonou, au Bénin[1]. Après ses études primaires et secondaires à l’école la belle rencontre à Parakou et au Collège Zongo à Cotonou, elle obtient un Baccalauréat A2 en 2014. Plus tard, à l'Institut Supérieur des Métiers de l'audiovisuel (ISMA), elle obtient un master en journalisme audiovisuel et réalisation documentaire[1].
Elle se lance dans le cinéma en 2016 en réalisant son premier film documentaire Les tam-tams du silence. Ce film présente les tam-tamsmythiques géants joués à l'occasion des décès dans la région d'Agonlin au centre du Bénin[3].
Elle réalise Blanc-Noir et Heureux en 2017. Le film porte sur les albinos et remporte le prix du meilleur film documentaire de l'ISMA et le Stylo d'or du documentaire au First short Yaoundé 2018[3]. Le film se retrouve également sélectionné au festival Lagunimages, au Mis Me Binga au Cameroun, au Zanzibar International Film Festival de Tanzanie et à l'Africlap de Toulouse en France. Il est par ailleurs présenté à l'ouverture de la soirée consacrée au Cinéma béninois au Global Festival de New York en 2018[3],[5].
Cornélia Glèlè est blogueuse pour « Ecranbénin » qu'elle crée en 2017 et y exprime sa passion pour le cinéma en Afrique[6]. À travers son blog, elle publie des actualités sur les films et festivals, les biographies de cinéastes, les critiques et y éduque sur les métiers du cinéma[6].
Cornélia Glèlè est aussi militante des droits des femmes[5]. Elle est la responsable du département « Participation des femmes aux instances de prise de décision » du Réseau Ouest Africain des Jeunes Femmes Leaders. En 2018, elle organise avec Ecranbénin - dans le cadre de la Journée Internationale des droits des Femmes - une formation en actorat sanctionnée d'une attestation au profit de 10 jeunes femmes[3]. En 2019, elle initie le Festival International de Films de Femmes de Cotonou qui a lieu tous les deux ans à Cotonou[7],[8].