Corinne Féret naît en 1961 dans le quartier de La Guérinière à Caen. Petite-fille de cheminot, sa mère s'occupe de la famille et son père travaille à EDF et milite à la CGT. Elle est titulaire d'un DUT.
En , elle est élue conseillère régionale en 6e position sur la liste d'union de la gauche dans le Calvados lors des régionales[1].
En , elle figure en 2e position sur la liste de Philippe Duron[2], candidat PS à la mairie de Caen ; et à la suite de la victoire de ce dernier, elle devient 1re adjointe au maire chargée du personnel municipal, de l'égalité entre les hommes et les femmes et du bureau des temps[3],[4],[5],[6]. Elle devient aussi vice-présidente de la communauté d'agglomération Caen la Mer[7],[8].
En , elle figure de nouveau en 2e position sur la liste du maire sortant[10]. La liste de gauche étant battue au second tour, elle siège alors comme conseillère municipale de la minorité et est membre de la communauté de Caen la Mer[11].
En , elle est élue conseillère départementale du canton de Caen-4 en tandem avec Gilles Déterville[12],[13],[14]. Elle démissionne de son mandat de conseillère régionale et cède son siège à Gérard Leneveu.
Le , elle devient sénatrice du Calvados[15],[16] en remplacement de François Aubey, démis d'office par le Conseil constitutionnel[17]. Elle devient ainsi la première femme du département, toutes tendances politiques confondues, à siéger au Palais du Luxembourg[18]. Elle démissionne de son mandat de conseillère municipale à la mairie de Caen et cède son siège à Lilian Bellet. Elle est remplacée à la communauté d'agglomération par Julie Rousinaud.