L’année suivante, il appuie son oncle Georges VIII de Géorgie qui tente en vain de récupérer sa couronne mais qui doit se réfugier en Kakhétie. Bien qu’il reconnaisse le titre de Bagrat VI, Constantin continue de le combattre et finit par reprendre une partie du Karthli.
En 1483, il est défait par l’atabeg Qvarqvaré III Jakéli de Samtskhé à Aradeti et perd la couronne d’Iméréthie qui revient provisoirement à Alexandre. En 1487, Constantin recouvre brièvement la Géorgie occidentale avant d'être obligé de l’abandonner à la suite d’une invasion des TurcomansAq Qoyunlu (« Mouton Blanc »).
Les années suivantes, après avoir associé au trône ses quatre fils (David X, Georges IX, le futur Bagrat Ier de Moukhran et Démétrius), il combat les autres principautés géorgiennes. En 1488/1490 il associe ses quatre fils ainés au trône mais en 1490/1491 le roi est obligé de reconnaître la partition définitive du royaume de Géorgie en plusieurs entités :
Le duché de Meschie qui devient « de facto » indépendant sous la dynastie des Djakéli.
Entre 1492 et 1496, Constantin II envoie Nilo, l'aumônier de la cour, comme ambassadeur en Égypte, en Italie et en Espagne dans l’espoir d’organiser de nouveau une grande coalition anti-ottomane. Son projet échoue et Constantin, qui est le dernier souverain à prétendre régner sur l’ensemble de la Géorgie, disparaît en 1505.
Mariage et descendance
Constantin II épouse en 1478 une certaine Thamar, morte après 1492, dont il a eu sept enfants :
Marie-Félicité Brosset, Histoire de la Géorgie, livraison II : « Histoire moderne de la Géorgie », réédition Adamant Media Corporation (ISBN0543944808), p. 11-18.