Le Congrès des progressistes (en anglais All Progressives Congress, APC) est un parti politique nigérian fondé le en prévision des élections de 2015[1],[2].
Histoire
Le candidat de l'APC, Muhammadu Buhari, remporte l'élection présidentielle de 2015 avec près de 2,6 millions de voix d'avance. Le président sortant, Goodluck Jonathan, reconnait sa défaite le [3],[4]. Alors porte-parole du parti et ensuite Ministre de l'information et de la culture dans ce gouvernement, Lai Mohammed déclare alors :
« L'histoire est en marche. C'est la première fois au Nigeria qu'un gouvernement sortant sera chassé du pouvoir par les urnes en recourant uniquement à des moyens démocratiques[5]. »
Pour la première fois dans l'histoire politique du Nigéria, une alternance politique a eu lieu. L'APC remporte en outre la majorité des sièges au Sénat et à la Chambre des représentants lors des élections législatives et sénatoriales organisées le même jour, mais manque de remporter une majorité qualifiée lui permettant de faire passer les lois sans l'accord de l'opposition[3],[4].
Adams Oshiomhole(en) est élu président du parti en . Le parti entre en crise interne pendant son mandat, une crise qui prend fin avec la suspension d'Oshiomhole effective en mars 2020. L'intérim est assuré par Mai Mala Buni(en) jusqu'à l'élection d'Abdullahi Adamu en [6].