L'exécution de œuvre dure environ 13 minutes[3]. Elle fait à présent partie du répertoire standard pour flûte et plusieurs flûtistes de premier plan l'ont enregistrée[4],[5].
Contexte
Jolivet, qui associe le son de la flûte avec le « souffle de vie », est particulièrement fasciné par ses connotations « primitives »[6].
En 1944, il compose Chant de Linos à l'occasion d'un concours au Conservatoire de Paris. Jean-Pierre Rampal remporte le premier prix et lui et Jolivet deviennent proches amis[6]. Cinq ans plus tard, le compositeur écrit le concerto pour flûte pour Rampal.
Présentation
Le concerto est conçu en quatre mouvements courts qui suivent une structure lente-rapide-lente-rapide qui rappelle la sonata da chiesa italienne du XVIIe siècle[2]. Bien que tonalement aventureuse[7], l’œuvre est remarquable pour sa simplicité mélodique et l'absence de virtuosité gratuite qui la placent à l'écart de la tradition romantique des concertos spectacles[2].
La pièce commence par une douce mélodie mélancolique mais devient de plus en plus agitée et dissonante tandis qu'entrent les cordes, bien que certains passages lumineux apparaissent encore parfois. Après le sombre mouvement lent, l’œuvre se termine par un allegro risoluto et un final résolu et palpitant[7],[8].
« C'est l'une des œuvres de Jolivet où la violence cède la place à la tendresse, la force et la passion créent du charme... parfois lyrique, parfois piquant et capricieux[1]. »
↑Sarah Louvion : Œuvres pour flûte de Jolivet, Bauzin, Roussel, Ibert - Farao Classics CD (2008) - liner notes « ... le concerto pour flûte et cordes d'André Jolivet composé en 1949, commandé par Jean-Pierre Rampal et appartenant aujourd'hui au répertoire établi pour flûte ». [2]
↑Musicweb-international.com CD Review, Les Rarissimes de André Jolivet, Hubert Culot, 2004. [3]