C'est le , par l'adoption par les Kényans de la nouvelle Constitution, qu'est créé le comté. Cependant, il faut attendre le pour la pérennisation de ses pouvoirs législatifs et exécutifs.
Toponymie
Le mot Kisii a été inventé par les Britanniques qui trouvaient trop compliqué de prononcer le mot abagusii qui signifie « peuple de Mogusii »[2] en ekegusii (la langue gusii).
La superficie totale est de 1 317,5 km2. Cette surface de terre ferme pour 1 152 282 habitants[1] donne une densité réelle de peuplement de 874,6 hab./km2. Lors du dernier recensement national de 2009[1], cette population était composée de 245 029 familles, soit une moyenne de 4,70 personnes par famille et constituée par 550 464 personnes de sexe masculin et 601 818 personnes de sexe féminin.
Selon le rapport annuel Statistical Abstract 2010 édité par le Kenya National Bureau of Statistics (KNBS)[3], (ISBN9966-767-24-X) et concernant l'année 2009, le comté compte :
319 820 enfants scolarisés dans 1 101 écoles primaires ;
60 098 étudiants scolarisés dans 363 établissements du secondaire ;
70 institutions du supérieur.
Structure sociétale
Structure exécutive et législative
Depuis le , et consécutivement aux élections générales du , le comté (County), comme tous les autres comtés du Kenya, est semi-autonome par rapport au gouvernement central. L'entité peut lever des impôts ou adopter des règlements locaux (par ex. : urbanisme, police) ainsi que gérer les ressources naturelles, humaines et les infrastructures pour autant que la décision ne soit pas contraire ni à la Constitution ni aux Lois de l'État. L'autorité exécutive du comté est responsable des moyens qui lui sont apportés par l'exécutif national.
L'autorité exécutive comporte un gouverneur, un vice-gouverneur et dix autres membres. Le gouverneur actuel est James Ongwae (ODM)
L'assemblée locale est constituée de 75 élus (un par Ward, « autorité locale ») auxquels il faut ajouter le Président ex officio de l'assemblée locale (Chairman of the County Cuncil).
Structure administrative
Le comté est divisé, depuis 2009, en sept districts (wilaya)[4] eux-mêmes partagés en divisions administratives (tarafa), elles-mêmes divisées en localités (Mtaa) et, enfin, ces dernières en quartiers (Kijiji) :
Depuis les élections générales du , les districts ne sont plus gérés par l'exécutif national mais bien par l'exécutif local du comté.
Structure électorale
Depuis 1988, le comté est constitué de sept circonscriptions électorales (Constituencies). Chacune des circonscriptions, qui sont, depuis 2010, territorialement équivalentes aux districts, est représenté par un député (Member of Parliament ou MP) à l'Assemblée nationale qui compte actuellement 351 membres[5]. Depuis 2013, le comté compte deux circonscriptions supplémentaires, soit neuf au total[6].
Durant l'élection législative du , les électeurs du comté ont aussi, pour la première fois, élu leur représentant au Sénat. Celui-ci est Christopher Obure (ODM).
↑au Kenya, le « district » ou wilaya est la première division administrative d'une province
↑L’Assemblée nationale est composé d'un président (Speaker), d'un conseiller juridique (Attorney General), des 337 membres élus directement par le vote populaire et de 12 membres nommés par les partis représentés à l'Assemblée soit 351 membres au total.
↑The Standard, « MPs approve 80 new constituencies », article du 1er juin 2011 [(en) lire en ligne]