Après l'installation des Capétiens, le comté devint durablement partie intégrante du domaine royal dès 987, faisant d'Orléans un des fiefs centraux de la royauté en France. C'est la raison pour laquelle le comté, une fois assimilé, sera transmis en apanage sous le statut de duché.
Tout comme les comtés voisins, les alentours de l'ancienne cité de Cenabum furent élevés en comté semi-autonome peu après la conquête du territoire par le roi francClovis, en 486, mais l'identité des premiers comtes en place nous est inconnue.
En 511, Clovis tient en Orléans un concile important tant religieusement que politiquement.
À la suite du partage en quatre du royaume de Clovis, Orléans est la capitale du royaume d'Orléans.
Dès le début du Moyen Âge, Orléans est l'une des trois villes les plus riches de France avec Rouen et Paris, toujours grâce à sa proximité avec cette dernière et sa situation sur la Loire.
À son avènement, le domaine royal est morcelé et peu étendu. Le comté comprend les châtellenies de Beaugency, Boiscommun, Châteauneuf-sur-Loire, Châteaurenard, Lorris, Neuville-aux-Bois, Orléans, Vitry-aux-Loges, Janville et Yèvre-le-Châtel. Enclavé dans d'autres fiefs souvent plus puissants, l'Orléanais est cerné à l'ouest par le puissant comté de Blois et de Chartres, dont relève la seigneurie de Beaugency, au sud par la vicomté de Bourges, puis, au sud-est et à l'est, par la seigneurie de Sancerre, les seigneuries de Gien, de Courtenay et le comté du Gâtinais. Les premiers Capétiens n'ont d'autre préoccupation qu'affermir leur autorité dans leur domaine Orléanais face à des grands feudataires, inquiets des prétentions unificatrices de la nouvelle dynastie[4].
↑Eugène Bimbenet, Histoire de la ville d'Orléans, volume 1, Ed. Culture et civilisation, 1885, réédition 1976, 352 p., p. 15
↑Michel-Jean-Francois Ozeray, Histoire générale, civile et religieuse de la cité des Carnutes et du pays Chartrain, vulgairement appelé la Beauce, depuis la premiere migration des Gaulois jusqu'à l'année de Jésus-Christ 1697, époque de la dernière scission de notre territoire par l'établissement du diocese de Blois - Volume 2, Munich, Garnier Fils, , 408 p. (ISBN978-1271144358, lire en ligne), p. 114
↑Michel-Jean-Francois Ozeray, ibid (lire en ligne), p. 114
↑Clément Borgal, Christian Chenault et Claire Fondet, Loiret : un département à l'élégance naturelle, C. Bonneton, , 319 p. (ISBN9782862532349), p. 18