En 1755, ce bâtiment était commandé par le capitaine de Ruis lorsqu'il fut requis pour faire partie de l'escadre de Dubois de La Motte chargée de transporter d'importants renforts pour le Canada[4]. La Comète remplit sa mission sans encombre et ne fut pas interceptée par les forces anglaises de Boscawen qui cherchaient à empêcher les Français d'arriver au Canada alors que la guerre reprenait entre les deux pays.
Au printemps de 1758, la Comète fit partie de la flotte de Beaussier de l'Isle qui fut envoyée à Louisbourg pour la défense de la ville. Par ordre de du Chaffault, elle fit voile pour Québec. Le 8 juin, la frégate quitta le Canada pour la France afin de porter la nouvelle du débarquement des Anglais à La Cormorandière proche de Louisbourg[7].
Martine Acerra et André Zysberg, L'essor des marines de guerre européennes : vers 1680-1790, Paris, SEDES, coll. « Regards sur l'histoire » (no 119), , 298 p. [détail de l’édition] (ISBN2-7181-9515-0, BNF36697883)
Jean-Michel Roche (dir.), Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, t. 1, de 1671 à 1870, éditions LTP, , 530 p. (lire en ligne)
Onésime Troude, Batailles navales de la France, t. 1, Paris, Challamel aîné, 1867-1868, 453 p. (lire en ligne).
Henri-Raymond Casgrain, Guerre du Canada. 1756-1760, t. 1, Editions L.-J. Demers et frère (Québec), (lire en ligne)