La colonisation suédoise des Amériques inclut une colonie nord-américaine, appelée la Nouvelle Suède, pendant le XVIIe siècle, et deux possessions aux Antilles pendant les XVIIIe et XIXe siècles.
Jusqu'en 1809, la Finlande est partie intégrante de la Suède, et donc ses habitants ont également la permission de s'installer en tant que colons dans les territoires suédois. En fait, une grande partie des colons vient de Finlande actuelle ou des régions suédoises où la langue finnoise est parlée[1]. Les colons finnois viennent en particulier des régions de la Savonie et du Kainuu (Cajanie), où le système d'agriculture sur brûlis se pratique : ils sont donc habitués aux façons de vie communes parmi des colons en Amérique.
Les colons suédois apportent la conception de la cabane de bois en Amérique du Nord, où elle va devenir l'habitation typique des pionniers.
En 1784, le roi de FranceLouis XVI vend l'île de Saint-Barthélemy au roi Gustave III de Suède contre un droit d'entrepôt à Göteborg. En hommage à celui qui dispense les Saint-Barthélémiens d'impôts, le chef-lieu de l'île est renommé en Gustavia. Les Suédois transforment le carénage en port franc, libre d'entrée et sans aucun droit. Le , les Suédois revendent l'île à la France.