Clinic est cofondé en 1997 par les amis de longue date Ade Blackburn (chant/guitares/claviers) et Jonathan Hartley (guitares/claviers), tous deux issus du groupe Pure Morning[1]. Pour compléter le groupe, ils recrutent Brian Campbell (basse/flûte/voix) et Carl Turney (batterie/piano/voix)[1]. Leur premier single, I.P.C. Subeditors Dictate Our Youth, est publié en 1997 sur leur propre label, Aladdins Cave Of Golf[1]. Il figure dans le top 10 de fin d'année des auditeurs de John Peel[1]. L'année suivante, Clinic publie les singles Cement Mixer et Monkey on My Back qui accentuent l'engouement des labels autour du groupe[1]. C'est finalement chez Domino Records que Clinic signe un contrat en 1999[1].
Leur première sortie pour Domino est The Second Line, un EP dont la chanson titre est utilisée dans des publicités pour Levis's au Royaume-Uni[1]. La chanson figure également sur le premier album de Clinic publié en et nommé Internal Wrangler[2]. Le groupe effectue des prestations scéniques au Meltdown Festival de Scott Walker, au festival All Tomorrow's Parties, ainsi qu'une tournée européenne avec Radiohead[1],[3]. Chaque membre du groupe porte un masque chirurgical sur scène et dans les photos promotionnelles[4].
Années 2000
Clinic retourne en studio en 2001[1]. Enregistré en moins d'un mois, leur deuxième album Walking with Thee sort en [5]. Aux États-Unis, l'album culmine à la 29e place du palmarès des albums indépendants de Billboard, et est nommé à la 45e cérémonie des Grammy Awards dans la catégorie du « meilleur album de musique alternative »[1]. Le groupe fait une apparition au Late Show with David Letterman aux États-Unis[1].
À la suite du succès de Walking with Thee, Clinic adopte une approche différente pour la réalisation de son prochain album. Le groupe opte pour un son plus rugueux, presque de qualité démo sur Winchester Cathedral, qui sort en [1],[6].
Pour leur cinquième album, Clinic retrouve Gareth Jones, qui a mixé Internal Wrangler et les aide à donner à l'album Visitations d' une brutalité qui rappelle les débuts du groupe[7]. En , ils publient la collection de faces B Funf. Clinic revisite ensuite ses penchants psychédéliques et garage rock sur Do It!, un album sorti en [8].
Années 2010
Clinic évolue une fois de plus sur l'album Bubblegum d', recrutant le producteur John Congleton pour son son plus doux, inspiré de la pop de chambre[1],[9]. En avril suivant, le groupe publie l'EP de reprises Ladies Night, dont une reprise de Male Stripper de Man 2 Man.
Sur leur prochain album, Clinic fait l'un des plus grands changements dans son style distinctif[1]. Autoproduit et avec un mixage de Daniel Lopatin (Oneohtrix Point Never), Free Reign de novembre 2012 combine l'électronique expérimentale influencée par Kraftwerk et Yellow Magic Orchestra avec le psychédélisme et le free jazz[1],[10]. L'alchimie du groupe avec Lopatin est si forte que le producteur remixe l'album sous le nom de Free Reign II en [1].
Après la sortie de Free Reign, Clinic se met en pause[1]. Pendant le temps libre du groupe, Blackburn et Hartley forment Higher Authorities, un projet parallèle qui leur permet de s'adonner à leur amour du dub plus profondément qu'ils ne le pouvaient avec Clinic[1]. Présentant des collaborations avec le producteur de dub Adrian Sherwood, le premier album du duo, Neptune, sort en [1]. En mai, Clinic refait surface pour jouer avec John Cale lors de sa performance à Liverpool de l'album du Velvet Underground, The Velvet Underground and Nico[1].
En , le groupe revient avec son huitième album, Wheeltappers and Shunters[11]. Le disque combine certaines des compositions les plus simples de Clinic avec une vision satirique de la politique et de la nostalgie[1].
Années 2020
Peu de temps après la sortie de Wheeltappers and Shunters, Clinic - maintenant réduit au duo Blackburn et Hartley - commence à travailler sur un nouvel album[1]. S'inspirant de Kid Creole and the Coconuts, de Human League et d'autres musiques pop des années 1980, Fantasy Island d' propose une reprise plus légère et plus pop du son du groupe[1],[12]. Il tire son nom de la série télévisée américaine des années 1970 L'Île fantastique.