Claude Jeangirard est né à Clichy en 1925. Il commence par des études en « math-élem » suivies par des études de médecine[2]. qui le mèneront en tant qu'interne et externe à travailler à l'hôpital Saint-Anne[2]. Il s’intéresse également au théâtre[2]. Élève d'Henri Ey[2] et de Georges Daumezon, il rencontre Jean Oury à la clinique de La Borde, puis ouvre en 1956 sa propre clinique à La Chesnaie, en prenant des patients venus de La Borde et de Sainte-Anne[2].
Psychothérapie institutionnelle
La psychothérapie institutionnelle est un courant d'après-guerre influencé par la psychanalyse, qui entend humaniser les hôpitaux psychiatriques, notamment en questionnant le rapport entre soignants et soignés ; le patient y est invité à prendre part à la vie de l’institution[3]. Claude Jeangirard participe à remettre en cause le fonctionnement des hôpitaux psychiatriques de l'époque et préconise la mise en place de plus petites unités, plus humaines et plus propices à soigner[3].
Publications
Soigner les schizophrènes : Un devoir d'hospitalité, 2006, Érès (ISBN9782749206653)
« L'Acte psychanalytique et l'Institution psychiatrique », Che Vuoi?, 2007/1, no 27, p. 119-130, [lire en ligne]
« Le Déni de la clinique », Journal français de psychiatrie, no 19, 2003/2, p. 38-39, [lire en ligne]
« Clinique du vieillissement des institutions », Revue de psychothérapie psychanalytique de groupe, no 36, 2001/1, p. 71-75, [lire en ligne]
↑ abcd et eMichelle Moreau-Ricaud, « Une « utopie » à la croisée de la psychiatrie et de la psychanalyse : la psychothérapie institutionnelle », Topique, L’Esprit du temps, vol. 88, no 3, , p. 95 (ISSN0040-9375, DOI10.3917/top.088.0095, lire en ligne).