Claude Dubois se passionne rapidement pour la compétition automobile, et assiste à plusieurs courses et rallyes. Après s’être acheté une moto, il participe à son premier rallye en 1953. Ses économies lui permettent ensuite de s’acheter —d’occasion— sa première voiture, une Panhard X87, qu’il revend ensuite pour la remplacer par une Triumph TR2 qu’il engage en compétition[1].
Après avoir couru les 1000 km du Nürburgring 1958 sur une Peugeot 403, il revient aux 24 Heures du Mans sur une Lister-Jaguar, toujours avec l’ENB, mais doit à nouveau abandonner. L’année suivante, il est recruté par Standard-Triumph pour participer à l’édition 1959 sur une TR3 S qui tombera en panne à une heure de la fin de la course[1],[2].
Pour l’édition 1965 des 24 Heures du Mans, Claude Dubois reçoit à nouveau un volant d’usine de Standard-Triumph, qui engage des Spitfire modifiées en catégorie GT. Partageant son volant avec Jean-François Piot, les deux pilotes se classent seconds de catégorie, et quatorzièmes —et derniers— au classement général, juste derrière l’autre Spitfire pilotée par Jean-Jacques Thuner et Simo Lampinen[4].
Pour les 24 Heures du Mans 1967 Claude Dubois, qui s’est entre-temps établi comme importateur officiel de Shelby en Belgique, engage en son nom propre une Shelby GT 350, qu’il partage avec Chris Tuerlinx(de). Ils devront cependant abandonner à la 22e heure, sur casse de boîte de vitesses. Il termine sa carrière sportive la même année, après une victoire à Zandvoort, toujours sur Shelby[1].
Rallyes
Comme de nombreux pilotes des années 1950 et 1960, Claude Dubois participe à des rallyes automobiles en parallèle de son activité de pilote sur circuit. Ainsi, il se classe sixième de l’édition 1958 du Liège-Rome-Liège, où il partage une TR3 engagée par Standard-Triumph avec son compatriote Robert Leidgens[5],[6]. L’année suivante, il retrouve la même voiture pour le même rallye, qui se conclut cette fois par un abandon sur accident[7]. En 1961, c’est sur une Renault Dauphine qu’il participera à ce rallye devenu le Liège-Sofia-Liège, où il devra abandonner[8].
Plus tard, il continuera à rester passionné de compétition automobile, et, devenu l’un des doyens du sport automobile belge, il racontera volontiers les anecdotes de sa carrière dans les salons automobiles, et ce jusqu’à quelques semaines avant sa mort survenue le [9].