Christophe Cavard a grandi à Nîmes dans le quartier du Mas de Mingue où il a fait sa scolarité. Professeur de judo, il devient ensuite éducateur social et fonde le centre social Odyssée à Redessan. Il préside le syndicat mixte des Gorges du Gardon[1] depuis 2001, labellisées « réserve mondiale de biosphère » par l'UNESCO en 2015[2], cette structure publique de gestion œuvre notamment pour l'obtention du label « Grand site de France » pour les gorges du Gardon.
Il bat, lors des élections cantonales de 1998 et contre toute attente, le maire socialiste de Sauzet et conseiller général sortant Jean Carreyron[5] et devient conseiller général communiste du canton de Saint-Chaptes. Il est réélu en 2004, et devient vice-président du conseil général du Gard délégué aux politiques d'insertion (RMI-RSA).
En 2006, il est membre du collectif d'initiative unitaire et populaire (CIUP), qui prône une VIe République ; il en devient l'un des porte-parole nîmois avec Jean-Marie Angelini, Janie Arnéguy, Frédéric Deschamps, Jean-Marc Philibert et Michel Perfettini[6].
En 2007, il participe à la campagne électorale de José Bové, candidat à l'élection présidentielle[7],[8]. Il quitte le PCF en 2009 et rejoint Europe Écologie pour la campagne des européennes conduite par Daniel Cohn-Bendit, Eva Joly et José Bové.
En 2011, il est candidat aux élections cantonales, cette fois sous l’étiquette Europe Écologie Les Verts. Il est à nouveau élu conseiller général face au FN Simon Latorre. Il devient alors vice-président du département chargé de la prévention des risques naturels, et président du premier groupe écologiste au conseil général du Gard.
En , il annonce son départ d'EELV, dénonçant la « violence » d’un parti « en déliquescence » et qui « va dans le mur »[10]. Il siège cependant toujours au sein du groupe écologiste[11].
Le , il annonce sa candidature à l'élection régionale de 2015 en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées[12],[13] et explique ses désaccords avec Gérard Onesta[14]. À la tête de la liste écologiste et citoyenne « Le Bien commun[15],[16] » au niveau régional et dans le Gard, il est secondé dans le département par Bérengère Noguier[17]. Il dit, avec ses colistiers, vouloir participer à fonder une coopérative politique citoyenne[18]. Il obtient 1,70% des suffrages (il est donc éliminé) et il appelle à voter en faveur de la liste conduite par Carole Delga.
Lutte contre le terrorisme et l'embrigadement des jeunes
Christophe Cavard a été membre de trois enquêtes parlementaires relative à la lutte contre le djihadisme[22]. Il a présidé la première commission d'enquête de la XIVe législature relative à ce sujet, liée aux fonctionnement des services de renseignements à la suite notamment de l'affaire Merah[23].
Questions carcérales
La prison de Nîmes est l'une des plus surpeuplées de France avec jusqu'à 240% de surpopulation. Christophe Cavard en tant que député s'est impliqué dans la réhabilitation de cette prison dont le dossier est aujourd'hui en progrès[24].
Familier des questions carcérales, il se rend régulièrement à la maison d'arrêt de Nîmes[25] accompagné de journalistes comme l'autorise la loi datant d'avril 2015[26] comme ceux de TF1[27] ou de Libération.
↑Sylvia Zappi, « Des communistes dissidents aux avant-postes de la campagne Bové », Le Monde.fr, (ISSN1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
↑Nîmoise, elle est responsable de l'ingénierie et de l'appui pédagogique au Centre de ressources gardois pour la maîtrise des savoirs de base (CEREGARD) ; voir « Sandra Solinski en binome avec Cavard » sur christophecavard.eelv.fr et « Notre équipe » sur ceregard.fr.
↑Raphaëlle Besse Desmoulières, « Christophe Cavard : « EELV va dans le mur » », Le Monde.fr, (ISSN1950-6244, lire en ligne, consulté le )
↑Diplômée en économie sociale familiale, elle est déléguée syndicale, membre du comité d’entreprise et déléguée du personnel dans une association de service à la personne. Elle s'est engagée en politique après le « choc » de l'élection de 2002, qui a mené Jean-Marie Le Pen au second tour de l'élection présidentielle. Elle s'est spécialisée dans le droit du travail, la formation et le dialogue social.