En 1989, il devient directeur de cabinet de Gérard de la Martinière, directeur général de la SBF-Bourse de Paris qui affronte alors des défis technologiques majeurs avec la mise en place du marché électronique des valeurs mobilières qui remplace progressivement la cotation à la criée. À la suite du départ de Gérard de la Martinière pour AXA, il reste directeur de cabinet de son remplaçant, Jean-François Théodore. Il y occupe ensuite divers postes financiers (trésorerie,back office…) avant de devenir rapporteur de la Commission chargée de réfléchir à l’impact de l’ouverture européenne du marché règlementé français dans le cadre de la Directive communautaire sur les services en investissement.
En 1991, il retourne à la CDC pour participer aux réflexions sur la mise en place d’une fonction intégrée de gestion pour compte de tiers (asset management) au sein du groupe[6].
En 1993, à la suite du traité de Maastricht qui institue l’union économique et monétaire (UEM), il rejoint la direction des affaires monétaires de la commission européenne en tant qu’expert national détaché . À ce titre, il est nommé co-rapporteur du groupe d’experts chargé de proposer un scénario crédible de passage à la monnaie unique[7],[8]. Cet exercice conduira à l’élaboration d’un livre vert sur les modalités pratiques de passage à l’Euro (Mai 1995). Ce dernier a servi à la décision du Conseil européen de Madrid de décembre 1995 prévoyant un basculement en deux temps des économies nationales (Marché des capitaux puis activités de détail) des devises domestiques à l’Euro[9].
En 2000, il rejoint le groupe CDC comme directeur de cabinet d’Isabelle Bouillot directrice générale adjointe chargée de la direction des activités bancaires et financières[12]. Il participe à la privatisation des activités de marché de capitaux concurrentielles du groupe CDC qui deviennent la Banque CDC IXIS [13](désormais Natixis)[14]. Il est par la suite nommé de 2001 à 2002 directeur général adjoint de CDC ixis Private Equity, avant de devenir secrétaire général de CDC Ixis.
De 2003 à 2007, il est affecté à Milan comme directeur exécutif des opérations du groupe Euronext l’une des 3 principales bourses européennes en Italie et vice-président du directoire de la société Mercato dei Titoli di Stato (MTS), le principal marché électronique de négociation obligataire de la zone euro[15].
Depuis 2014, il est président du comité des représentants des actionnaires de référence d'Euronext.
En septembre 2016, il devient directeur général de CDC EVM devenue CDC Croissance, une filiale de gestion du groupe Caisse des dépôts et consignations dédiée aux petites et moyennes entreprises cotées[19]. Sous sa direction, le 18 septembre 2019, après l’annonce du Président de la République, Emmanuel Macron, de la mobilisation par des investisseurs de quelque cinq milliards d'euros sur trois ans afin de favoriser l'émergence de start-up françaises, CDC Croissance décide d’investir 100 millions d’euros dès le mois de juillet dans les petites valeurs de la Tech cotées sur Euronext Paris et dont la capitalisation est inférieure à 1 milliard d’euros[20].
En juin 2023, il devient directeur général de CDC Tech Premium, un fonds d’investissement de 300 millions d’euros pour accompagner la cotation des licornes françaises[21].
Président du comité des représentants des actionnaires de référence d'Euronext
Vice Président d'Eurofi 2000
Centres d'intérêt
Christophe Bourdillon a participé à la mise en place du think tank Eurofi consacré à l’unification du marché européen des capitaux (1999) aux côtés de Jacques de Larosière[26].
↑[Alain Chatriot, Danièle Fraboulet, Patrick Fridenson et Hervé Joly, Dictionnaire historique des patrons francais, Flammarion, (ISBN978-2-08-125516-6, lire en ligne)