Originaire du Périgord, il suit des études de formateur agricole. Il est ensuite embauché dans une maison familiale rurale et devient en 1971 le directeur de la MFR de Cruseilles. En 1981, il devient directeur départemental chargé des douze établissements haut-savoyards. Il sera vice-président national, puis membre du bureau de l'Association internationale des maisons familiales ce qui lui permettra d'effectuer des missions en Afrique et en Amérique latine.
Élu municipal
Il s'installe en 1987 à Seyssel, commune de Haute-Savoie sur les bords du Rhône, dont il est élu maire en 1989, réélu en 1995 et 2001. Il s'attache particulièrement au développement économique et touristique[1] de sa cité en lui redonnant un rôle de bourg-centre.
En outre, Christian Monteil est président du Syndicat d'électricité de Seyssel, de l'Association des maires de Haute-Savoie de 1995 à 2008 et président de la communauté de communes du Pays de Seyssel.
Carrière au Conseil général de la Haute-Savoie
Élu en 1991 conseiller général du canton de Seyssel lors d'une élection partielle, il est réélu en 1994, 2001 et 2008.
À partir de 2001, il devient le 1er vice-président du Conseil général, avec de très importantes délégations de l'agriculture, de l'économie, de l'aménagement du territoire, des transports et du budget, alors que le département de la Haute-Savoie fait construire l'A41 et renforce sa coopération avec Genève.
Il n'est membre d'aucun parti politique, mais préside un groupe d'élus, Haute-Savoie Union (HSU), qui se présente comme hors des appareils politiques[2] Ce groupe d'élus fortement enracinés à droite est majoritaire - à lui seul - au Conseil général.
En 2001, il est candidat à la présidence contre Ernest Nycollin mais il doit attendre le départ de ce dernier pour être finalement élu le 20 mars 2008.