Le Pisselet est un ruisseau, affluent de la Dyle, donc sous-affluent de l`Escaut par le Rupel. Prenant sa source à Vieusart (Chaumont-Gistoux), le Pisselet traverse les villages de Dion-le-Mont, Dion-le-Val, Doiceau et Gastuche (Grez-Doiceau) où il se jette dans la Dyle[réf. souhaitée].
Le 13 juillet 2021, le Train et le Pisselet débordent. Les pompiers du Brabant wallon comptabilisent 90 interventions sur le coup de 22 h 30, surtout dans les communes de Chaumont-Gistoux et d'Ottignies-Louvain-la-Neuve[3].
Les traces d'occupation les plus anciennes du territoire de la commune remontent au mésolithique[5]. Un important site néolithique attribué à la culture de Michelsberg se situe au plateau des Bruyères[6], tout près du village de Gistoux. A proximité, dans le bois de Bonlez, se trouvent deux magnifiques tombelles circulaires à enceinte, attribuées à l'âge du bronze ancien. Des vestiges romains ont été découverts dans les villages de Corroy et de Dion.
Histoire moderne
Jusqu'au XVIIIe siècle, les villages de Chaumont et Gistoux, ainsi que les terres environnantes, formaient un territoire de la principauté de Liège, enclavé dans le duché de Brabant[7]. Au XIXe siècle, plusieurs moulins ont été construits sur le Train et ses affluents, le Ry des papeteries et le Ry du Pré Delcourt. Leur énergie motrice a ensuite permis le développement de papeteries et de linières. Ces activités se sont poursuivies jusque dans la première moitié du XXe siècle. La commune reste aujourd'hui un important centre de captage d'eau et d'exploitation du sable.
Château de Piétrebais avec donjon
Moulin de la Chapelle (Biez)
Héraldique
L'entité née de la fusion des communes reprend les armoiries reconnues le 27 septembre 1909 à l'ancienne commune éponyme. Ce sont celles de la famille de Lummen[8].
Blasonnement :De gueules au lion d'argent, la queue fourchue et passée en sautoir, armé, lampassé et couronné d'or, à une cotice de sable brochant sur le tout.
Délibération communale : 31 août 1995
Arrêté de l'exécutif de la communauté : 11 septembre 1998
Source du blasonnement :Armoiries communales en Belgique[9].
Drapeau de Chaumont-Gistoux.
Blasonnement :Coupé ondé rouge sur blanc
DC 31 août 1995 - AE 11 septembre 1998
Source du blasonnement :Armoiries communales en Belgique[8].
La collège issu des élections de 2018 est formé par une majorité composée de la liste locale pluraliste ARC (Avenir et renouveau communal, MR-dissidents associés aux socialistes de "Présence autrement" et aux CDF de "Vivre à Chaumont-Gistoux"[24]) et d'Ecolo. Lors des élections régionales de 2009, le bourgmestre Luc Decorte et l'échevin Philippe Mignon ont toutefois rejoint le MR provincial, ce alors que le MR local est, avec le CDH (liste commune Union communale en 2006), dans l'opposition au niveau communal[23].
↑Yvan Capouet, « Quelques nouveaux silex mésolithiques et néolithiques au plateau des Bruyères à Chaumont-Gistoux. », Bulletin du Cercle d'Histoire de Chaumont-Gistoux, Nr 119, 1er trimestre 2022, , p. 6-19 (lire en ligne [PDF])
↑Yvan Capouet, La levée de terre du Michelsberg, Chaumont-Gistoux, Cercle d'Histoire de Chaumont-Gistoux, , 65 p. (ISBN978-2-8052-0566-8, lire en ligne)
↑ a et bLieve Viaene-Awouters et Ernest Warlop, Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, t. 1 : Communes wallonnes A-L, Bruxelles, Dexia, , p. 228
↑Lieve Viaene-Awouters et Ernest Warlop, Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, t. 1 : Communes wallonnes A-L, Bruxelles, Dexia, , p. 227