Elle est connue comme une personnalité du monde de la mode et une cavalière ayant participé à plusieurs championnats d'équitation.
Fréquemment présente à la une de la presse people, Charlotte Casiraghi a par exemple fait la couverture de l'édition française du magazine Vogue en juillet 2011. Fin 2009, la jeune femme devient par ailleurs l'égérie de la ligne hippique de la marque italienne Gucci et, fin 2020, celle de la maison française Chanel[2].
Orpheline de père à l'âge de quatre ans, Charlotte Casiraghi quitte en 1990 Monaco avec sa mère et ses deux frères pour la petite ville de Saint-Rémy-de-Provence. Caroline de Monaco a alors l'intention de limiter l'exposition médiatique de ses enfants pour les protéger des journalistes[3].
À la fin des années 1990, elle voit entrer dans sa famille le prince Ernest-Auguste de Hanovre, qui devient son beau-père en 1999. Peu de temps après, la princesse Caroline donne le jour à une autre fille, Alexandra de Hanovre[4], et la famille déménage à Fontainebleau, près de Paris[3],[5].
En tant que membre de la famille princière de Monaco, Charlotte Casiraghi exerce quelques fonctions officielles dans son pays. Depuis 1997, elle est ainsi la marraine des forces de sécurité monégasques. Depuis 2006, elle participe chaque année au Bal de la rose, dont le but est de collecter des fonds pour la Fondation Princesse-Grace-de-Monaco.
En 2009 et 2011, elle accompagne son oncle, le prince Albert II, lors de la remise du trophée du Grand Prix automobile de Monaco. Surtout, depuis 2010, elle assume le rôle de présidente honoraire du Jumping International de Monte-Carlo, une fonction dans laquelle elle succède à sa mère.
Depuis 2021, Charlotte Casiraghi est aux commandes des Rendez-vous littéraires de la rue Cambon lancés par Chanel. Elle anime des conversations avec des écrivaines et des personnalités influentes autour de la littérature[10].
Championnats d'équitation
En 2001, Charlotte Casiraghi intègre l'équipe du champion d'équitation français Marcel Rozier. Entraînée successivement par Rozier et ses fils Philippe et Thierry, Charlotte participe alors à plusieurs compétitions juniors et amateurs de saut d'obstacles. En 2004, elle met toutefois sa passion pour l'équitation entre parenthèses afin de se consacrer pleinement à ses études[3],[9].
En 2010, elle renouvelle sa participation au Global Champions Tour avec les chevaux Troy et Tintero. Elle est alors choisie par Gucci pour devenir l'ambassadrice de sa ligne équestre[15]. La styliste Frida Giannini réalise désormais spécialement pour la jeune fille les tenues qu'elle porte durant ses compétitions[15].
Journalisme
Charlotte Casiraghi a publié plusieurs articles dans la presse anglo-saxonne. Elle a ainsi écrit pour le supplément du dimanche du quotidien The Independent (fin 2007) et pour le magazine de mode AnOther (en janvier 2008)[8]. Son premier article, intitulé « Sole Mate » et consacré à la David Lynch/Christian Louboutin “Fetish” exhibition, est ainsi publié le 21 octobre 2007[16].
En 2009, elle est rédactrice au magazine Above avant de fonder, avec deux amies, Ever Manifesto, une revue gratuite centrée sur la mode écologique[8],[17],[18].
Après avoir fréquenté de 2002 à 2004 le comte Hubertus Herring von Frankensdorf[20], Charlotte rencontre Félix Winckler[21], fils d'un avocat belge, avec qui elle vit de 2004 à 2007.
En 2007, Charlotte Casiraghi commence à fréquenter Alexander Dellal, fils de l'homme d'affaires anglo-iranien Guy Dellal[6].
De à , elle partage la vie du comédien et humoriste Gad Elmaleh[22],[23]. Le couple a un fils, Raphaël, né le [24].
D'octobre 2015 à septembre 2016, elle vit avec Lamberto Sanfelice, un réalisateur et scénariste italien[25].
Malgré son appartenance à la famille princière de Monaco et bien que quelques médias la qualifient régulièrement de « princesse »[30], Charlotte Casiraghi ne possède aucun titre de noblesse. Comme elle l'a déclaré elle-même dans l'interview qu'elle a donnée au magazine Vogue de septembre 2011 : « Je ne suis pas princesse [...]. Ma mère l'est, pas moi. Je suis la nièce d'un chef d'État et à ce titre, j'ai quelques devoirs de représentation, rien de très contraignant ou de très exceptionnel[31]. »