Les du Plessis d'Argentré sont une famille d'ancienne noblesse bretonne, admise aux honneurs du Louvre en , qui tire son origine et son nom de la terre du Plessis en Argentré-du-Plessis. Il est le fils d'Alexis du Plessis d'Argentré, qui naquit en dans la maison seigneuriale de la Lanfrière, chez Madelon du Tailly, proche parent de Jeanne de Biseul, sa mère.
Vicaire général de Tréguier, il est aumônier du roi en , et le premier à qui l'on conféra gratuitement cette charge, évêque de Tulle en . Ce prélat faisait l'étude de la théologie, et y employait tous les moments que lui laissaient les fonctions de l'épiscopat.
Publications
On a de lui :
Des notes latines sur l'Analyse de la Foi de Henry Holden, Paris, .
Apologie de l'amour qui nous fait désirer de posséder Dieu seul, par le motif de trouver notre bonheur dans sa connaissance et son amour, avec des remarques sur les maximes et les principes de M. de Fénelon, Amsterdam, , in-8°.
Elementa théologies, etc., Paris, , in-4°, suivis, en , d'un Appendice à cet ouvrage, pour s'expliquer sur quelques sentiments particuliers qu'on lui avait reprochés.
De propria ratione qua res supernaturales a rebus naturalibus dïfferunt, Paris, , in-4°.
Martini Grandini Opera, Paris, , 6 vol. in-8°, où il inséra plusieurs de ses ouvrages.
Collectio judiciorum de novis erroribus, , et , vol. in-fol. Ce recueil renferme un grand nombre de pièces importantes, curieuses, et dont la plupart n'avaient pas encore été imprimées.
Instruction pastorale sur la juridiction qui appartient à la hiérarchie de l'Église, , in-4°.
Dissertation pour expliquer en quel sens on peut dire qu'un jugement de l'Église qui condamne plusieurs propositions de quelque écrit dogmatique est une règle de foi, Tulle, , in-12, supprimée par arrêt du conseil.
Plusieurs livres de piété.
Ce prélat était sur le point de mettre sous presse : Theologia de divinis litteris expressa, lorsqu'il mourut dans son diocèse, le .