D'une famille protestante originaire du Vivarais[1], puis réfugiée à Lausanne puis à Genève après la révocation de l'édit de Nantes, Charles Vernes est le fils du négociant-banquier Jacques Louis Vernes et de Marie Anne Perrier. Il est le petit-neveu de Jacob Vernes.
En 1811, il épouse Anne Louise Grivel, fille du banquier Isaac-Louis Grivel[2]. Le couple a trois enfants, dont le pasteur Louis Vernes, président du Consistoire de l'Église réformée de Paris[3] et lui-même père de Maurice Vernes.
Carrière professionnelle
Il est banquier à Paris, et s'associe avec Michel-Frédéric Pillet-Will en 1816, puis il fonde la banque Ador, Vernes & Dassier, succursale parisienne d'une maison genevoise.
Il est administrateur de la Compagnie royale d'assurance contre l'incendie.
Il joue un rôle important dans l'Église réformée de Paris, siégeant au consistoire de 1820 à 1852[2],[3]. Il siège également au comité de la Société biblique[6], dont il est assesseur de 1818 à 1820, et trésorier de la Société pour l'encouragement de l'instruction primaire parmi les protestants de France[6].
Alain Plessis, Régents et gouverneurs de la Banque de France sous le Second Empire, Genève, Droz, 1985, 444 p.
Dominique Barjot, Les patrons du Second Empire: Banquiers et financiers parisiens, 2002
André Encrevé, « Charles Vernes », dans André Encrevé (dir.), Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine. 5 Les Protestants, Paris, Beauchesne, (ISBN2701012619), p. 487.
Michel Richard, « Notices sur les membres laiques du consistoire de l’Église réformée de Paris de 1803 à 1848 », Bulletin de la Société de l'histoire du protestantisme français, vol. 125, , p. 449-490 (lire en ligne, consulté le )