Recruté par le directeur de l’observatoire de Nice, Henri Perrotin, il cherche à détecter les ondes radio émises par le Soleil. Il mène son expérience sur les pentes du Mont Blanc (Alpes françaises), à 3100 mètres d'altitude, au mois de septembre 1901. Il effectue ces mesures pendant une période d'activité solaire minimum, et les résultats sont négatifs. Il présente le 13 juin 1903 devant la Faculté des Sciences de Paris sa thèse de doctorat dont le titre est : « Essai sur le rôle des ondes hertziennes en astronomie physique et sur diverses questions qui s'y rattachent ». Le jury est présidé par Henri Poincaré. Charles Nordmann décrit l’expérience négative du Mont Blanc, tout en considérant comme « infiniment probable l'émission par le Soleil d'ondes électriques »[2].
Pendant la première Guerre mondiale, Charles Nordmann sert sous les ordres du colonel Robert Nivelle sur le front d'Alsace. À la demande de son supérieur, il travaille ensuite à mettre au point une méthode de repérage par le son des batteries ennemies. Il a publié ses mémoires de guerre sous le titre : À coups de canons en 1917.
Charles Nordmann contribue activement, par des articles de vulgarisation scientifique, dans de nombreuses publications, y compris La Revue parisienne, Le Matin et surtout la Revue des Deux Mondes.
↑« Un épisode de l’histoire de la couleur au cinéma : le procédé Keller-Dorian et les films lenticulaires », par François Ede, in: 1895, revue de l'Association française de recherche sur l'histoire du cinéma, 71 | 2013 : « Le cinéma en couleurs », pp. 171-200 — en ligne.