Charles Jules Domercq naît à Saint-Paul-lès-Dax dans les Landes le . Jean son père est employé aux Chemins de fer ; sa mère s'appelle Marguerite Mongay[1].
Après la démobilisation, il devient en avril 1920 employé de la Compagnie des chemins de fer du Midi. Il y travaille dans plusieurs villes des Landes (Laluque, puis Hagetmau, Ychoux, Dax[2]) avant d'être nommé sous-chef de gare de première classe à Bordeaux-Saint-Jean[1]. Bien que le couple soit installé à Bordeaux, 55 rue Fieffé[2], c'est à Hagetmau qu'il épouse Marie Lespiau en janvier 1922[1].
En 1940 il s'évade après que les Allemands l'ont capturé en Bretagne. A Bordeaux, il rejoint le réseau Jade-Amicol de la Résistance, et s'intègre en parallèle dans d'autres organisations (réseaux Klébert, Flore-Vénus, Alibi- Maurice, Mithridate, Ajax, Organisation civile et militaire, Libération Nord, corps-francs André Hible[3]). Il participe à l'organisation de filières d’évasion vers l'Espagne, à la transmission de renseignements vers l'Angleterre[2]. Il est interpellé par le Sipo-SD alors qu'il rentre à son domicile après un service de nuit[2], sans doute à la suite d'une dénonciation, le . Emmené dans les locaux de la Gestapo au Bouscat, il y est torturé à mort. Il est enterré au cimetière de Villenave-d’Ornon sous un faux nom[1].