Pendant les mandats de Charles Delesalle, l'éclairage public s'étend, un nouveau théâtre est construit, le grand boulevard entre en service. Lille est prospère, richesse fondée sur le textile, la métallurgie, les constructions mécaniques. En revanche, la situation des ouvriers et autres personnes défavorisées (personnes âgées, malades, handicapées ) est préoccupante, voire révoltante[2].
Charles Delesalle est maire pendant l'occupation allemande de la Première Guerre mondiale. Durant cette période, il aura un rôle d'intermédiaire entre les autorités militaires allemandes qui imposent des conditions très dures aux Lillois et la population dont il s'efforce d'atténuer les souffrances. Il prit contact dès le début de la guerre avec les pays neutres pour obtenir des secours alimentaires. Ces démarches aboutirent en avril 1915 à l'extension de l'aide de la Commission for Relief in Belgium au territoire de la France occupée[3].
↑Guy Le Flécher, « Chronique d'une métropole avancée», dans Le Journal de Lille, Numéro historique, Un siècle dans Lille, p X.
↑Stéphane Lembré, La guerre des bouches (1914-1918). Ravitaillement et alimentation à Lille, Villeneuve d'Ascq, Presses universitaires du Septentrion, , 195 p. (ISBN978-2-7574-1280-0), p. 54 et suivantes