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Il succède à son père à la tête de l'entreprise familiale de traitement de la garance, d'où est extrait une couleur rouge qui servira notamment à teindre les pantalons de l'armée française jusqu'au début de la Première Guerre mondiale.
Représentant des industriels paternalistes, il installe en 1869 deux écoles, garçons et filles dans son usine. Il crée la même année une caisse de secours pour les ouvriers victimes d'accident du travail et aux femmes en couches ainsi qu'une caisse de retraite et en 1878 une caisse d'épargne. Le , il est élu président du Cercle rouennais de la Ligue de l'enseignement[1].
Il est domicilié à Maromme et réside également au 24 rue de Crosne à Rouen. Élu maire de Maromme en 1877, il le restera jusqu'en 1890, date à laquelle son fils lui succède. Il sera également conseiller général (1871-1894) et vice-président en 1890.
Il meurt le dans sa résidence cannoise "Villa Pepita", 14 impasse de Pierval. Il sera inhumé au cimetière monumental de Rouen[2].
Un monument est élevé à sa mémoire, grâce à une souscription publique, et inauguré en 1900, sur la place Jean-Jaurès de Rouen[3]. Cette œuvre de l'architecte Eugène Fauquet et du sculpteur Alphonse Guilloux sera démontée en 1978 lors de l'arrivée à la mairie de Colette Privat. Seul un vestige du haut-relief de son buste subsiste aujourd'hui dans le jardin de la maison Pélissier.
↑Jean-Pierre Chaline (dir.), Mémoire d'une ville, le Cimetière monumental de Rouen, Rouen, Société des Amis des monuments rouennais, 1997 (ISBN2-9509804-1-4), p. 83.
Jean-Jacques Pinel (préf. Christian Hérail), Histoire de 140 familles. Témoignages de 70 descendants. 2 siècles d'industrie à Rouen, Rouen, , 423 p. (ISBN978-2-9532785-0-7), « Famille Besselièvre », p. 80-82.