Charles-Philippe Auguste Larivière, né le à Paris et mort dans la même ville le , est un peintrefrançais.
Biographie
Famille
Charles-Philippe Larivière est le petit-fils du peintre Charles Lepeintre (1735-1803), et le beau-père du peintre Albert Maignan, époux de sa fille Étiennette, elle-même pastelliste et portraitiste. Son frère, Louis-Eugène Larivière (vers 1801-1823), est également peintre[1].
Réceptif à la sensibilité de l'école romantique, mais formé à la discipline de la peinture néoclassique, cet artiste officiel reconnu se spécialise dans la peinture d'histoire. Il expose pour la première fois au Salon de 1827 et y obtient des médailles à deux reprises en 1831 et 1855. Charles-Philippe Larivière bénéficie d'importantes commandes publiques et reçoit les insignes de chevalier de la Légion d'honneur en 1836. Il obtient aussi l'ordre tunisien du Nichan Iftikhar.
On lui doit de nombreux tableaux de batailles et d'événements publics, des portraits de personnalités, ainsi que des toiles d'inspiration religieuse. Il est l'auteur de trois des œuvres de la galerie des Batailles du château de Versailles.
Il peint l’Accueil de l’empereur Napoléon III à la Cour d’appel de Riom le , une œuvre offerte en 1867 par l'empereur au tribunal de Riom où elle est conservée dans la salle d'audience de la première chambre (salle Bonjean).
Certaines de ses œuvres ont été éditées en lithographies ou gravures, comme son Portrait d'Achille Fould interprété par Eugène Leguay[3].
Le dernier tableau de Larivière entré dans les collections publiques françaises, Le Tasse convalescent au couvent de Saint-Onufre, a été acquis en 2001 par le musée de Grenoble.
↑De cet artiste, Albert Maignan légua au musée du Louvre un Portait d'Eugénie-Paméla Larivière (vers 1804-1824), sœur de Charles-Philippe et de Louis-Eugène.
↑Acte no 369 dressé au 9e arrondissement de Paris, décès de 1876.
↑Éric Moinet, Le Temps des passions. Collections romantiques des musées d'Orléans, Orléans, musée des Beaux-Arts, (ISBN2-910173-07-0), n°258
Annexes
Bibliographie
Isabelle Lodde, « Charles-Philippe Larivière, grand prix de Rome de 1824, ou les dangers d’un séjour en Italie », Studiolo, 2, 2003, p. 76-106. [lire en ligne]
Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains, Paris, 1880.