Il est élève-boursier à 18 ans à l’atelier de gravure de l'École Estienne (école du livre). Il travaille à la Banque de France où il exécute des filigranes et des gravures pour des billets.
En 1939, Pinson rentre en France où il est mobilisé. Fait prisonnier de guerre, il est incarcéré à Hoheinstein en province de Prusse-Orientale où les prisonniers peuvent utiliser du matériel pour dessiner et peindre. Il y rencontre notamment Henry Simon[3]. Il est rapatrié en 1942 comme grand malade[4].
Musée de Lisieux, Charles-Émile Pinson: graveur, peintre, céramiste : exposition rétrospective, église Saint-Jacques, -, Musées de Lisieux, 1989, 16 pages
Atelier de Charles-Émile Pinson : graveur, peintre, céramiste, 1906-1963 ; vente, Deauville, Établissement Elie de Brignac, , commissaire-priseur, Me Guy Le Houelleur, F. Mulys-Sarfati, 1992, 27 pages
Thérèse Torchy, Charles-Emile Pinson (1906-1963) et la gravure monumentale, Mémoire de l’Académie de Caen, tome XIII, 1985, pp. 95–113