En 1924, elle s'établit à Sartrouville (Yvelines), site choisi pour son plan d'eau sur la Seine et la commodité de la liaison par tramway vers Paris[1]. Par la suite, elle acheta un terrain à Berre et installa à Vitrolles, en bordure de l'étang de Berre, des ateliers de montage des prototypes.
Le premier modèle français fut le CAMS 30E qui fit son premier vol en janvier 1923. C'était un hydravion-école militaire.
À partir de 1926, l'entreprise, dirigée par l'ingénieur Maurice Hurel vivait essentiellement des ventes des hydravions militaires CAMS 37 (environ 360 exemplaires) et CAMS 55 (115 exemplaires). En difficultés financières à partir de 1930, lorsqu'elle est absorbée par la Société générale aéronautique (S.G.A.), elle cessa toute activité en 1932, alors que plusieurs projets étaient à l'étude, dont un hydravion de transport destiné à la traversée de l'océan Atlantique Nord. Les actifs des Chantiers aéro-maritimes de la Seine furent alors rachetés par Henry Potez, les hydravions produits à Sartrouville devenant connus sous le nom de Potez-CAMS.
En application des lois sur la nationalisation de l'industrie aéronautique, les établissements Potez-CAMS furent répartis en 1936 entre :