Castellinum est un diminutif de castellum, mot latin qui signifie château. En 1079, 11 est déjà question du château de Chestelineal, jugé petit en comparaison de celui de Chastelin (Châtelet), situé sur l'autre rive de la Sambre. On retrouve ce terme de Chestelineal en 1247, qui devient Kaisteliniel en 1265, Castellinal en 1292, Chastelinial en 1319, Chasteliniels en 1343. L'ancienne forme Chestelineal réapparaît en 1380 et 1417. Une lettre qui change donne Chestelinial en 1436 et 1466. Chastelineau apparaît en 1444 et se retrouve en 1468, 1481, 1545, 1556, 1559, 1580, 1591, 1618, 1626, 1629, 1632, 1679, 1680, 1682, 1698. C'est la forme la plus employée, dont le s sera remplacé par un accent circonflexe, selon une règle générale, pour donner Châtelineau en 1713, 1737, 1768, 1780, 1781 et plus tard. On trouve Chattelineau en 1733 et 1755 et Chatelineau (sans accent) en 1757, mais ces formes sont incorrectes. On connaîtra entretemps: Chastelinia, en 1470 : Chastelinea, en 1481, 1500, 1514, 1527, formes proches du nom wallon Tcheslinia que porte actuellement la localité. On a aussi Castellineaux, en 1685[1].
Géographie et Hydrographie
Géologie
La couche arable a une profondeur moyenne de 50 centimètres environ. Le sol est généralement argileux. Par endroits, il est sablonneux ou schisteux. On voit de ces affleurements schisteux. Le sous-sol est généralement houiller. Les veines de houille sont intercalées entre des couches de grès et de schistes. Ces roches des bords de la Sambre, ainsi que celles des rives de la Meuse, datent de l'ère primaire[2].
Une enclave de Châtelet sur la rive gauche de la Sambre, où s'élèvent les Laminoirs de Châtelet, rappelle l'ancien tracé de la rivière, qui fut rectifiée pour empêcher les inondations et faciliter la navigation[3].
Les Hayettes, se situe près de la place Wilson. Diminutif du mot haies[4].
Les Six-Bras, nom donné au carrefour des rues Maréchal Foch, Chaussée de Gilly, rue du Chemin de fer et rue du Général Leman, situé entre la gare et la place d'Arenberg.
Les Haies, à proximité de la cité Leburton.
Chant des Oiseaux, sur les hauteurs de la localité.
La Floche, situé à proximité de la route de la Basse-Sambre.
Le Faleau, situé entre la Sambre et la chaussée de Gilly, le nom vient de la brasserie du Faleau.
Les Pays-Bas, situé à l'ouest, nom donné au puits no 8, du Trieu-Kaisin
Les Masuirs, situé dans le quartier du Taillis-Pré.
Les Campagnes, situé au nord-est de la localité, où il y a un quartier d'habitations sociales.
Dessus l'Etang, situé entre le quartier du Corbeau et le quartier des Haies, à proximité du R3.
Au Calvaire, situé au centre de la localité, nom donné au calvaire qui se situe près du cimetière de Châtelineau-Centre.
Grand Trieu, situé et à la limite avec Pironchamps, au nord de la route de la Basse-Sambre
Les Masuages, situé au nord, à proximité du quartier du Sart-Allet sur Gilly.
La Chambre, situé au sud, à l'entrée de Châtelet après le ring sur l'ancien lit de la Sambre.
Campagne des Marchands, situé près du terril no 8 du Trieu-Kaisin.
Au no 8, situé à la limite avec Pironchamp, le nom vient d'un ancien puits de charbonnage de la concession du Gouffre.
Cités et résidences
Châtelineau possède plusieurs cités et résidence d'habitations.
Cité des Frères Réunis.
Cité Louis Van Laere.
Cité Louis Dumont.
Cité « Les Crocus ».
Cité Edmond Leburton.
Cité des Corvées.
Résidence Bel Air.
Quartier du Grand Trieu.
Résidence Les Mimosas.
Terrils
Terril no 7.
Terril no 8, dit des Pays-Bas.
Terril Sébastopol, accolé au terril des Pays-Bas.
Hydrographie
Ruisseau de Soleilmont. Il prend sa source au Wainage, à Farciennes. Il a trois affluents :
le Taillis-Pré, naissant à la ferme de Fontenelle, au Wainage, à 179 m d'altitude. Ce ruisselet, avant son confluent, fait la limite, sur 1 200 m, entre Fleurus et Farciennes ;
le Bois-du-Roi, commençant entre la ferme d'Appaumée, à Heppignies, et la gare de Vieux-Campinaire, à 175 m d'altitude. Il sépare Fleurus d'Heppignies sur 1 600 m, de Ransart sur 825 m et de Gilly sur 700 m ;
le Sart-Culpart, prenant cours près de la gare du Sart-Allet ;
Le ruisseau de Soleilmont a une profondeur atteignant parfois 50 centimètres et une largeur moyenne de 1 m 50. Il sépare Châtelineau de Fleurus sur 1 300 m, jusque l'abbaye de Soleilmont. Il alimentait autrefois l'étang et le moulin à eau de l'abbaye. Il passe alors à Gilly. Il entre à Châtelineau, près de l'ancienne oseraie, à 110 m d'altitude. Il alimentait l'étang, qui s'étendait sur plus d'un hectare et fut comblé en 1924[5]. Il y a le ruisseau de Gomainrou.
Géographie paroissiale
Saint-Barthélémy, paroisse de Châtelineau, paroisse Saint-Antoine (Taillis-Pré), dépendant de la paroisse Saint-Bartélémy en 1876 et érigée en paroisse en 1899, paroisse Sainte-Marie (Corbeau), dépendait de la paroisse Saint-Barthélémy et érigée en paroisse vers 1911, (désacralisée), Chapellerie Notre-Dame de Grâce (Pays-Bas), dépendant de la paroisse Saint-Barthélémy en 1955, Chapellerie de l'Enfant Jésus de Prague (La Floche), dépandant de la paroisse Saint-Barthélémy en 1945 (désacralisée)[6].
Évolution démographique
Sources : INS, Rem. : 1831 jusqu'en 1970 = recensements, 1976 = nombre d'habitants au 31 décembre.
L'origine de Châtelineau ainsi que celles de presque toutes les communes est inconnue. A la plus haute date que nous puissions remonter, cette commune n'était qu'un modeste hameau n'ayant de remarquable que son Castellum in aquis, son château dans l'eau, d'où lui vient son nom, suivant l'opinion générale[8].
Dans l'origine la plupart des habitations se trouvaient particulièrement situées dans le voisinage de l'église, les premiers habitants auront sans doute construit celle-ci de manière à être à la portée du plus grand nombre. Un des motifs qui aura aussi excité les colons à construire leurs cabanes en cet endroit, c'est qu'elles se trouvaient sous la protection du château fort, qui, jusqu'à la révolution française, domina la vallée de la Sambre. En ces temps d'incertitude, alors que la force brutale était à peu près la seule autorité reconnue, à la moindre alerte, les manants se sauvaient avec leurs effets les plus précieux derrière les murs qui défendaient la demeure de leur seigneur[9].
L'abbaye de Soleilmont
Selon la tradition, bien qu’aucun document ne le confirme, la fondation de l’abbaye de Soleilmont remonterait au XIe siècle[10].
La première mention de l’abbaye apparaît en , lors de son incorporation à l’ordre de Citeaux et de sa soumission au contrôle spirituel de l’abbaye d’Aulne. Deux ans plus tard, le pape Grégoire IX place l’abbaye sous sa protection, un privilège précieux à une époque où l’arbitraire des grands seigneurs prévalait[10].
Cependant, la vie des moniales de Soleilmont se relâcha et, au XVe siècle, Marie de Senzeilles, de l’abbaye de Marche-les-Dames, vint y rétablir l’ordre. Soleilmont renoua avec l’ancienne règle de Saint-Benoît et devint, à son tour, un centre de réforme pour d’autres couvents des environs[10].
Les XVIe et XVIIe siècles, ponctués de rares moments de paix, virent les Pays-Bas espagnols en proie à des guerres incessantes entre catholiques et protestants, ainsi qu’entre Français, Allemands, Hollandais et Espagnols[10].
La région de Charleroi et l’abbaye de Soleilmont ont subi de nombreux assauts. Pillé et incendié à plusieurs reprises, le couvent entame le 18e siècle dans un état de grande précarité. Depuis la première donation en 1237, son domaine n’a cessé de s’étendre, mais il est désormais en ruines[11].
Pour soutenir les sœurs, le pouvoir central décida de les exempter d’impôts et de contributions. Grâce à la gestion avisée des abbesses, le patrimoine fut progressivement reconstitué, atteignant finalement une superficie maximale de 500 à 600 hectares[11].
L'hôpital
Au début du 17e siècle, l'historien Grammaye écrivit l'Histoire du Comté de Namur. Il dit qu'en 1079, le Pape Grégoire V, dans la quatrième année de son pontificat, autorisa l'érection d'un hôpital à Châtelineau, avec quatre lits réservés aux voyageurs. Cela indique que l'endroit était un passage très fréquenté. Grammaye commit toutefois deux petites erreurs : C'est en 1073 qu'il y eut un nouveau Pape ; l'hôpital daterait donc de 1077. Ce Pape n'était pas Grégoire V mais Grégoire VII, qui fut Pape de 1073 à 1085, et est célèbre par ses démêlés avec l'Empereur d'Allemagne Henri IV, qui dut aller à Canossa. La création d'hôpitaux était alors soumise à l'autorisation papale. La protection de la cour de Rome était d'ailleurs indispensable aux hôpitaux en ces temps si troublés. L'hôpital se trouvait où furent construite su siècle dernier les laminoirs de Derlodot, rue Grégoire Soupart. Le directeur, d'abord religieux, plus tard laïc, était nommé par le seigneur de Châtelineau, ce qui, en droit féodal, était le signe d'un ancien droit de propriété. Parmi les revenus de l'institution, il y avait le Pré de l'Hôpital, où fut bâti le château Pirmez, à la Franche-Chambre, près de l'écluse. Ce pré avait une contenance totale de plus de 6 bonniers : 2 bonniers et demi en prairies, 4 bonniers et 1 mesure en terres labourables. En échange, le gîte, le chauffage, l'éclairage, la soupe aux pois pendant le carême, étaient offerts aux voyageurs. L'Hôpital subsista jusqu'en 1721. En dédommagement pour la perte de son emploi, le dernier directeur, appelé Leroi, reçut un pré[12].
Cette création à Châtelineau d'un hôpital pour les voyageurs, montre assez que le passage par cette commune était fréquenté, et surtout par des voyageurs pauvres, très nombreux à cette époque, alors surtout que les longs pèlerinages étaient en vogue[13].
Seigneurie
Châtelineau est revendiquée par le Prince-Evêque de Liège et par le Comte de Namur, le contestation fut tranchée en faveur de ce dernier par le Pape, en 1375. Les familles seigneuriales furent les : Chestelinaeal (XIIIe siècle), Glimes (XIVe siècle), Du Bois (XVe siècle), Mérode (XVIe – XVIIIe siècles), De Gand dit le Vilain (XVIe – XVIIe siècles), Arenberg (XVIIIe siècle). Le seigneur de Châtelineau y possédait : château, terres, prés, eau, brasseries, moulins, rentes, cour de justice et tous les droits seigneuriaux (taille, corvées, cens et divers droits et redevances)[14].
Temps modernes
En 1503, une Grande Charte fut accordée habitants de Châtelineau[15].
De 1506 à 1515, la régence de nos provinces fut confiée à Marguerite d'Autriche, tante de Charles-Quint. En 1513, des troupes passèrent à Châtelineau mais, apparemment, ne causèrent guère de dégâts. Dès 1521 commença la guerre entre Charles-Quint et François 1er, roi de France, qui allait duré des années. Le , Charles V passa à Fleurus. Début août 1542, après avoir menacé Anvers, rançonné Louvain et les abbayes de Gembloux et Aubenton, 16 000 Gueldrois conduit par le maréchal Van Rossem, réputé pour son inhumanité, pillèrent Châtelineau et Châtelet, couchèrent à Florennes et assiégèrent Yvoir. En 1542, le roi de France Henri II assiégea Châtelet mais en vain. Il coucha à Châtelet en 1544, passa le lendemain à Châtelineau, qui ne subit pas de dommages, fit incendier Gilly par ses troupes et se rendit à Jumet[16].
Le , les Hollandais s'emparèrent du château de Châtelineau et s'y installèrent aux frais de la communauté. Ils firent le guet au clocher ; le tambour battit à chaque renouvellement de la garde ou l'approche d'une troupe suspecte[17].
En 1651, Châtelineau fut honorée de la visite du prince de Chimay, gouverneur de Namur, à qui l'on fit cadeau d'un bateau de foin, de 44 florins, et d'un bœuf, de 22 florins et demi, plus 10 florins pour la conduite de l'animal à Namur[18]. Le , la visite du prince de Condé lui-même, dont les officiers reçurent du vin[19].
En 1690, le gouverneur espagnol de Charleroi vint, avec sa suite, visiter le château de Châtelineau. Le , le maréchal de Luxembourg remporta sur les les Espagnols et les Allemands du prince de Waldeck, la célèbre bataille de Fleurus, 6 000 soldats alliés furent mis hors de combat. Châtelineau avait eu 35 maisons incendiées ; il fut rempli de blessés et dut payer une taille de 1125 livres au maréchal de Luxembourg, fixé à Farciennes[19].
En 1691, passèrent à Châtelineau les soldats du Prince-Evêque de Liège, commandés par T'Serclaes de Tilly[20].
Le , une société fut créée pour exploiter la veine « Le Gouffre ». Cette entreprise comptait parmi ses principaux actionnaires le seigneur de Châtelineau, le duc Louis-Engelbert d’Arenberg, et le vicomte de Sandrouins, tous deux grands industriels et membres de la noblesse locale[21]. Durant la période tumultueuse allant de la fin de l’Ancien Régime à la Révolution de 1830, l’entreprise changea plusieurs fois de nom et de propriétaires[21].
Des troupes autrichiennes s'installèrent à Châtelineau le . François Allard dut leur construire un campement, près du pont de la Sambre. Les Autrichiens essayèrent en vain de recruter des volontaires wallons[22].
De 1794 à 1796, le château fut démoli par ordre de la duchesse d'Arenberg. Beaucoup de pierres furent utilisées pour la réfection des chemins communaux[23].
Epoque contemporaine
XIXe siècle
En 1815, une défaite dans un bataillon carré a eut lieu dans la commune, rend les français complètement maîtres de la campagne de Châtelineau, la cavalerie Pajol chassa les Prussiens au-delà du bois de Soleilmont, où il prend lui-même position pour passer la nuit. Plusieurs habitants de Châtelineau et de Pironchamp qui s'aventurent sur les lieux du combat aussitôt que le feu a cessé, reçoivent l'ordre de transporter les blessés à la houillère Sainte-Pauline, seul bâtiment situé à proximité et servent en quelque sort d'hôpital. Mais les blessé qui encombrent la campagne des Grands-Trieux sont trop nombreux pour être contenus dans ce bâtiment ; beaucoup sont transportés dans les maisons de Châtelineau et de Pironchamp[24].
Châtelineau se transforma en une cité industrielle avec l'installation de nombreux puits de charbonnages et ateliers de métallurgie[25]. En 1827, la Sambre fut canalisée pour permettre la navigation facile à la grande industrie qui va naître[26]. En 1829, sont jetés les fondements de quatre hauts fourneaux au coke : trois par MM. Cockerill et Wilmart et un par M. Dupont. Cet évènement va radicalement transformé Châtelineau. En effet cet localité qui jusqu'ici n'avait été qu'une commune agricole, devint tout à coup une commune industrielle. Sa population immuable et paisible prendra soudain un grand essor et se renouvellera en quelque sorte[27].
En 1835, deux accidents survenu aux charbonnage du Trieux-Kaisin et occasionné par un coup de grisou donnant la mort de 24 mineurs ; 17 périssent[28]. En 1837, la société du Gouffre établit un chemin de fer pour importé du charbon à la Sambre[29].
En 1839, l'industrie se développe de plus en plus : la société anonyme de Châtelineau fait placer 9 nouvelles machines à vapeur pour le service de ses hauts fourneaux et de ses charbonnages[29].
En 1866, la fusion avec la S.A. des Hauts Fourneaux, Usines et Charbonnages de Marcinelle et Couillet, propriété de la Société Générale, fut réalisée. La banque bruxelloise obtenait ainsi le contrôle des charbonnages de Gendebien[30].
Suite à la séparation des activités métallurgiques et charbonnières de la Société Générale, les charbonnages de Châtelineau furent regroupés le dans la S.A. des Charbonnages du Gouffre, qui existe encore aujourd’hui[30].
La concession, couvrant 729 hectares, s’étend sur Châtelineau, Gilly et Pironchamps. Les puits no 8 (situé sur la place Jules Destrée), no 9 (près de l’église du Taillis-Pré) et no 10 (au Sart-Allet) furent creusés respectivement en 1867, 1903 et 1916[30].
Le charbonnage du Nord de Gilly est né de la fusion, en 1874, de deux petites sociétés houillères locales : celle du Bois de Soleilmont et celle des XVIII Bonniers de Soleilmont[30].
Quatorze ans plus tard, la S.A. des Charbonnages du Nord de Gilly à Fleurus fut définitivement constituée. La propriété était répartie entre diverses familles industrielles de Charleroi et d’ailleurs, telles que les Fontaine-Gilbert, les Gilleaux, les Cornil et les Quinet[30].
La concession s’étend sur plus de 155 hectares à Gilly, Fleurus, Farciennes et Châtelineau (Taillis-Pré). L’exploitation se faisait par deux puits creusés en 1875 au centre de la concession, dans le bois de Soleilmont[30].
C’est donc dans la seconde moitié du 19e siècleet au début du 20e siècle, avec l’ouverture des puits au Taillis-Pré, que le quartier connut la révolution industrielle et l’expansion démographique spectaculaire qui en découla[30].
Le , une grève éclate aux charbonnages du Gouffre, les émeutiers le bas de la commune, commettent des dégâts à la fonderie de M. Jacquemin, aux usines de la Société Anonyme, au plan incliné au laminoirs de M. Gallez, au moulin à vapeur, au laminoir de M. De Dorlodot et enfin aux bureaux du Trieux-Kaisin, d'où ils se dirigent sur le territoire de Montignies-sur-Sambre pour aller rencontrer avec la troupe à la fosse de l'Epine où 4 habitants de Châtelineau sont tués et 7 sont blessés[31].
Le , une catastrophe vient frapper la population ouvrière, à l'ancienne fosse Sainte-Pauline ayant rencontrés par une galerie du puits no 7 du Gouffre, un violent coup d'eau se produit dans cette galerie et occasionne la mort de 29 personnes[32].
XXe siècle
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Pendant la Deuxième Guerre mondiale, il y a eu des bombardements sur le Moulin de « La Royale » et sur la gare de formation le [33]. Après la Seconde Guerre mondiale, malgré le déclin des charbonnages et leur fermeture définitive, la croissance démographique ne ralentit pas. Cela est dû à une politique planifiée de construction de logements sociaux, qui a conduit à de nombreuses extensions[34].
Église Saint-Barthélemy. La première église était bâtie sur une dérivation à droite de la place de la Madeleine (en 1850, place de la Vallée)[35]. La deuxième église a été bâtie à côté de l'ancienne Maison communale. La première pierre a été posée en . Les plans de la nouvelle église ont été établis par l'architecte Carlier de Nivelles. Le bâtiment religieux a coûté 45 000 francs. Le monument dédié à la famille de Mérode a été transféré dès la finition de la nouvelle église[35]. L'église actuelle. L'église Saint-Barthélemy se dresse place de La Madeleine. Elle fut édifiée en 1911 grâce à la générosité de Rosalie Pirmez, d'après les plans de Jules et Henri Dal de Châtelineau, en style néo-roman[36].
Église Saint-Antoine. L'église Saint-Antoine située dans le quartier de Taillis-Pré fut construite vers 1876 par Sylvain Pirmez. Elle resta la propriété de la famille jusqu'en 1897. Elle devint alors bien paroissial[37]. L'église et de style néo-gothique[38].
Église Sainte-Marie. En 1906-1907, une église fut construite au quartier du « Corbeau ». Cette église, dédiée à Sainte-Marie a été édifiée selon les plans de l'architecte Valentin Vaerwyck de Gand. Elle est de style néo-roman[39].
Chapelles
Chapelle Notre-Dame de Grâce et de Beauraing[40], dite des Pays-Bas construite en 1955 de style moderniste par l'architecte Pol Genard[41], elle se situe dans le quartier du même nom. Chapelle Notre-Dame de Hal[40]. Chapelle[40], rue de Taillis-Pré. Chapelle Notre-Dame des Affligés[40]. Chapelle de l'Enfant Jésus[40] (quartier de la Floche). Chapelle[40], rue Des Essarts. Chapelle Notre-Dame de Lourdes[40]. Chapelle Notre-Dame de Rome[40], place Louis De Brouckère, accolée au cimetière. Chapelle[40], rue du Moulin.
Bornes-Potales
Reposoir Sainte-Anne[40]. Reposoir Sainte-Barbe[40]. Potale Sainte-Thérèse[40]. Potale du Sacré-Cœur[40]. Potale Notre-Dame de Lourdes[40]. Statue du Sacré-Cœur[40].
Abbaye
Ruines de l'abbaye de Soleilmont. L'abbaye de Soleilmont était située sur le territoire de Châtelineau[42] à la limite des communes de Gilly et Fleurus[43]. Elle fut fondée au moyen-âge (XIe siècle) par le Comte de Namur qui y établit des religieuses de l'ordre de Saint Benoit. En 1237, le monastère fut incorporé à l'ordre de Citeaux et soumis à la paternité de l'Abbé d'Aulne. Au cours de la nuit du 25 au , un incendie, d'une rare violence, anéantit le vénérable monastère cistercien. Le , les religieuses cisterciennes s'installèrent dans leur tout nouveau monastère construit dans le bois de Soleilmont, sur le territoire de Fleurus, au lieu-dit « terre à l'Ermitage »[39].
Civils
Maison Allard. Maison de style et d'époque Art Nouveau dont la façade est animée par le jeu coloré des matériaux[44]. Elle se situe place Wilson.
Maison communale. La première maison communale se trouvait à côté de l'église (place de la Madeleine) avait été bâtie en 1843. Au début du XXe siècle, le bâtiment montre des signes de vétusté[45]. La deuxième maison communale se trouvait sur la place Wilson aujourd'hui remplacé par la salle omnisports. Le projet de construction d'une nouvelle maison communale fut abandonné[46]. C'est en 1971 que l'administration communale acquiert le bâtiment de la société du Gouffre, avant la fusion des communes de 1977[46].
Bâtiments et entrepôt de l'ancienne firme commerciale de « L'Elan », rue Grégoire Soupart. Le bâtiment a été rénové est abrite l'académie des beaux-arts de Châtelet qui a déménagée en septembre 2024[47].
Anciens bâtiments du puits no 10 de la société du charbonnage du Gouffre.
La gare. La première gare de Châtelineau fut édifiée vers 1860. Elle se situait entre l'écluse et la brasserie du Faleau[48]. Edifice de style éclectique construit en 1911[49].
Monuments
Monument aux morts des deux guerres. Au lendemain de la guerre 1914-1918, la commune de Châtelineau fit ériger, aux Six Bras, un monument dédié aux militaires locaux morts au Champ d'Honneur. Ce monument, œuvre de l'architecte André Mineur de Namur, fut transféré Place d'Arenberg en 1966[50].
Monument aux marcheurs, monument dédié aux marcheurs de la Marche de la Grande Terre Notre-Dame de Rome, il se situe à l'angle des rues Ferrer et de la Loi.
Monument à Louis Dumont, il est situé dans la Cité Louis Dumont.
Sur le rond-point près du Cora, il y avait un tram placé dans les années 90 qui était surnommée « Pimpon » qui a été démoli en septembre 2016[51],[52]. Aujourd'hui une stèle dédiée « Au Emigrés Castelterminesi » est érigé sur le rond-point en hommage des mineurs expatriés et pour les dix ans du jumelage de Châtelet avec la ville de Casteltermini en 2019[53],[54]. Une autre stèle similaire a été installée dans la ville de Casteltermini[53].
Buste d'un mineur, se trouve sur un rond-point près du cimetière de Châtelineau-centre.
Monument de Louis Van Laere, il se situe dans la cité du même nom. Gérant du Foyer Moderne dès 1922[55].
Marche folklorique
Notre-Dame de Rome (Marche impériale de la grande terre) célébré le dernier dimanche du mois d’août. Créée en 1946, commémorant le souvenir du régiment levé en 1808 par le Duc d'Arenberg mais aussi celui des troupes napoléoniennes qui traversèrent la commune le [56].
Liste des bourgmestres
Avant l'indépendance belge
François Colin de 1569 à 1574,
Armand Delhaize, de 1574 à 1579,
Léonard Baillereau, de 1579 à 1581,
Jean Dimanche, de 1581 à 1582,
Laurent Poces, de 1582 à 1583.
Martin Mouilliard, de 1582 à 1584,
Jean Le Berger, de 1584 à 1585,
François de Gilly, de 1585 à 1586,
Bartholomé Delbare, de 1586 à 1596,
Jean Lecheron, de 1588 à 1589,
Jean Heisne, de 1589 à 1590,
Jean Hannekart, et Jean Thiry, de 1590 à 1592,
Jean Thiry, de 1590 à 1593,
Jean Gossart, de 1594 à 1598,
Evrard Cousinaux, de 1597 à 1601,
Adrien Belion, de 1601 à 1602,
Nicolas de Gilly, de 1602 à 1604,
François Rochet, de 1606 à 1607,
Martin Lemaigre, de 1607 à 1608,
Antoine Pocet, de 1608 à 1609,
Hubert Bernard, de 1609 à 1610,
Philippe Simplot, de 1610 à 1621,
Gérard Pâquet, de 1611 à 1612,
Lambert Gerbou, de 1612 à 1618,
Jacques Rochet, de 1614 à 1615,
Pierre Pocet, de 1615 à 1616,
Henri Delbare, de 1616, à 1619,
Mathy Delmotte et François Bertrand, de 1620 à 1626,
Richard Pocet, de 1626 à 1627,
Martin Gérard, de 1627 à 1628,
Mathy Delmotte, de 1628 à 1652,
François Lenglet, de 1629 à 1630,
Toussaint Collart, de 1630 à 1631,
Georges Michaux, de 1631 à 1632,
Jean Evrard, de 1632 à 1635,
Mathieu Hosteau, de 1635 à 1635,
Jean Heisne et Michel Hanus, de 1638 à 1639,
Charles Croisot, de 1639 à 1640,
Edouard de Laby, de 1640 à 1642,
Pierre Grégoire, prêtre, de 1642 à 1644,
Guillaume Hannekert, de 1644 à 1646,
Pierre Barra, de 1646 à 1647,
Charles Gérard, de 1647 à 1649,
Antoine Foumal, de 1649 à 1650,
Jean Delire, de 1650 à 1651,
Noël Marquet, de 1651 à 1653,
Nicolas Delmotte, de 1653 à 1656,
Nicolas Monceau, de 1656 à 1657,
Georges Tilmant, de 1657, à 1663,
Jacques Leberger, de 1660 à 1661,
Grégoire Hanus, de 1661 à 1666,
Léonard Renard, 1666 à 1667,
Cornil Michel, 1667 à 1668, ce dernier et Philippe Delin, de 1668 à 1669,
Grégoire Lemaigre, de 1669 à 1670,
Nicolas Bertrand, de 1670 à 1671,
Jean Enche, de 1671 à 1672,
Etienne Martha, de 1672 à 1675,
Lambert Bertrand, de 1675 à 1676,
Jean Gérard, de 1676, à 1691,
Giry d'Arsimont, de 1677 à 1678,
François Simplot, de 1678 à 1680,
Feuillen Frère, meunier, de 1682 à 1689,
Jean Delire, de 1689 à 1690,
Cornil Mouillart, de 1694 à 1697,
Jacques Martha, de 1697 à 1701,
Léonard Sandron, de 1701 à 1702,
Nicolas Michaux, de 1702 à 1703,
Pierre Spineto, de 1703 à 1705,
Nicolas Delmotte, de 1705 à 1707,
Nicolas Bertrand, de 1707 à 1715,
Romy Dor, de 1709 à 1710,
Jean Cisaire, de 1711 à 1712,
Pierre Delire, de 1712 à 1713,
Michel Quoiloi, de 1713 à 1714,
Jean André, de 1714 à 1717,
François Evrard, de 1717 à 1729,
Jacques Frère, de 1718 à 1719,
Philippe Sandron, de 1721 à 1724,
Jean-François Gérard, de 1724 à 1725,
François Delforge, de 1725 à 1726,
Jacques Devillers, de 1726 à 1627,
Simon Michaux, de 1727 à 1729,
Jacques Rochet, de 1729 à 1731,
Mathieu Delforge, de 1731 à 1732,
Thomas Duvivier, de 1732 à 1733,
Jean Laurent, de 1733 à 1734,
Nicolas Duvivier, de 1734 à 1735,
Nicolas Michaux, de 1735 à 1736,
Pierre Daubresse, 1736 à 1737,
Joseph Rochet, de 1738 à 1739,
Jean-François Berger de 1739 à 1740,
François Devillers, de 1740 à 1743,
Jean-François Pirmez, de 1743 à 1744,
Joseph Briart, de 1759 à 1760,
Jacques Gallet, de 1760 à 1762,
Jean Berger, de 1763 à 1665,
Adrien Allard, de 1766 à 1768,
Joseph Antoine et Jacques Pocet, de 1768 à 1775,
Jean Gérard, de 1776 à 1783,
Guillaume Ledoux et François Gérard, de 1783 à 1787,
H. Pirmez, de 1787 à 1788,
Jacques Rochez et Jean-Jacques Lecharon, de 1788 à 1791,
La plus grande industrie de Châtelineau au XVIe siècle était la fabrication de clous[64].
La société des Hauts Fourneaux, Usines et Charbonnages de Châtelineau
La société des Hauts Fourneaux, Usines et Charbonnages de Châtelineau est créée en juillet 1829 par Léon Willmar, Jean-Pierre Willmar, John Cockerill, Gustave Pastor et Jean-Baptiste Gendebien. Elle installe, en 1852-1853, un atelier de construction mécanique qui lui appartient en totalité mais dont les bénéfices réalisés sont partagés avec Clémentin Deneubourg qui n'est autre que le directeur de l'atelier. Par le truchement de la société en nom collectif Gustave Dumont et Cie, le , la société de Châtelineau fusionne avec la S.A. des Hauts Fourneaux, Usines et Charbonnages de Marcinelle et Couillet. A ce moment, l'entreprise occupe 1 134 ouvriers mineurs et 984 ouvriers métallurgistes et produit 18 300 tonnes de fer. Le , les installations sont achetées par Hippolyte Renson, industriel à Ham-sur-Heure et, le . une nouvelle société anonyme est fondée sous la raison sociale Usines de Châtelineau Renson fait apport en nature de ses installations à la nouvelle société anonyme et en contrepartie, il reçoit 2 000 actions de capital de 500 francs de la nouvelle société, au capital social de 4 millions de francs. Ces fonds permettent notamment la construction d'une nouvelle aciérie Thomas et la remise en activité du second haut fourneau. A la fin de 1911, la production de l'usine s'élève à 95.000 tonnes de fonte et à 40 000 tonnes d'acier brut[65].
Le Gouffre fut une importante société charbonnière de la région de Châtelet. Il est, cependant, difficile de développer systématiquement l'historique de la dizaine de puits que la société exploita. Néanmoins, nous vous présentons une synthèse des principaux sièges d'exploitation qui marquèrent, au fil des années, l'activité industrielle de ce charbonnage[66].
La société du Gouffre rachète, en 1874, la fosse Maton qui regroupait, déjà, la fosse Thomas située au Taillis-Pré (en activité de 1855 à 1873). Auparavant, les propriétaires de la fosse Thomas rachetaient, en 1855, la fosse du Grand Chêne ou de Soleilmont, fosse intensément exploitée de 1806 à 1847[66].
Les principaux puits de la concession sur Châtelineau
Puits no 3, rue Gendebien, puits no 5, emplacement sur l'actuelle Intermarché, près de l'église Saint-Barthélemy, puits no 6, puits no 7, rue des Charbonnages, puits no 8, puits no 9, rue Pirmez, puits no 10, rue du Fayt, arrête son extraction, le .
La Société Anonyme du charbonnage du Trieu-Kaisin
L'un des plus anciens actes de concession connus de l'exploitation houillère de la mine du Trieu-Kaisin remonte au . A cette époque. Marguerite de Mérode. comtesse d'Isenghien, seigneur de Châtelineau, accorde aux exploitants parchonniers, Nicolas Collart. Remy et François Jennart, le droit de travailler toutes les veines de houille situées entre le moulin et le bois Belle Haye à Châtelineau pour la somme annuelle de vingt Florins[68].
En 1808, le Trieu-Kaisin fusionne avec une exploitation voisine dénommée: « Grand Forêt ». Les deux sociétés réunies forment, alors, une concession de 454 ha 96 a 53 ca. Le , cette société civile se constitue en société anonyme et devient la « Société Anonyme des Charbonnages du Trieu-Kaisin à Châtelineau »[68]. Les bâtiments abritant les bureaux et ateliers du Trieu-Kaisin sont construits en 1865, près de l'ancienne forge du charbonnage de Forest. En 1978, le site est entièrement assaini afin d'accueillir la grande surface Cora City[69]. Au fil des années, les puits d'extraction ferment les uns après les autres. Le puits n° 1 "des Viviers" cesse toute activité le et, le , c'est le tour du no 8 « Pays-Bas », dernier siège du charbonnage du Trieu-Kaisin en exploitation[70].
Les principaux puits de la concession
Les puits no 1 et 2, dits des Viviers, commune de Gilly, desservis par la gare de Gilly-Sart-Culpart, le puits no 4 dit de Sébastopol sur Châtelineau, le puits no 6, dit de la Duchère, sur Montignies-sur-Sambre, le puits no 8, dits des Pays-Bas, sur Châtelineau, desservi par la gare de Montignies-Formation[68].
Anciennes industries
Les Hauts Fourneaux du Sud, Laminoirs de Couillet et Châtelineau, Fonderie Jacques Léon & Fils, Fonderie de Fer, Société Métallurgique de Sambre et Moselle, Laminoirs du Phénix, Fabrique d'Agglomérés de Châtelineau, Tannerie Corroirie Jules Demotte, S. A. des Tréfileries et Laminoirs de Châtelineau, les Laminoirs Schumacker, Société Anonyme du Laminoir de la Concorde.
En 1976, la société Hainaut-Sambre crée la Société Carolorégienne de Laminage, appelée « Carlam » et un laminoir à chaud est construit sur les bords de Sambre à Châtelet. En 1981, Hainaut-Sambre fusionne avec Cockerill et la société devient une filiale de Cockerill-Sambre. En 2001, le nouveau groupe Arcelor absorbe Cockerill-Sambre et décide d'investir massivement dans le bassin carolorégien en y installant sur le site de Carlam une aciérie électrique inox. Celle-ci est inaugurée en 2005[71]. Arcelor devient par la suite Arcelor-Mittal qui, en 2011, crée une spin-off, le groupe sidérurgique Aperam, notamment implanté à Châtelet. Châtelet reste ainsi un pôle important de la sidérurgie belge et européenne.
Le laminoir à chaud du groupe international Aperam à Châtelet est l'un de plus grands d'Europe et produit une tonne d’acier inoxydable sur quatre en Europe. Cet outil a une capacité de production de 2.8 millions de tonnes d'acier par an. En 2022, 750 personnes travaillent sur le site de Châtelet chiffre auquel il faut ajouter 200 personnes en sous-traitance[72]. En 2017, 15 millions d'euros ont déjà été investis sur le site d'Aperam à Châtelet. Deux moteurs au cœur des dégrossisseurs qui aplatissent les plaques d'acier chacun une puissance de 12 Mégawatts ont ainsi été installés[73]. Le laminoir de Châtelet, gros consommateur d'énergie fossile, s'est engagé dans un processus de réduction de son empreinte énergétique et environnementale. Dans le processus de fabrication, la gamme d'acier Aperam infinite est fabriquée avec jusqu’à 98 % de matériaux recyclés, permettant de réduire jusqu’à 85 % les émissions de CO2 par rapport aux normes de l’industrie, avec de l’énergie renouvelable, des minerais d’origine durable et de la biomasse de charbon de bois[74].
En 2024, deux projets d'investissement sont envisagés dans le cadre de la stratégie de décarbonation d'Aperam : la construction d'une centrale Organic Rankine Cycle (ORC) pour valoriser la chaleur des fumées et l'installation sur le site d'un traitement thermique pour réduire directement la consommation énergétique. Les deux projets permettraient d'importantes économies d'énergie et réduiraient les émissions de CO2. Ils pourraient se concrétiser avec le concours des pouvoirs publics[75].
Port autonome de Charleroi
Port de Praye-nord : concession d'exploitation à Aperam stainless Belgium.
Commerces et marché
Commerces actuels
Le centre commercial Shopping Cora Châtelineau, à l'emplacement des bureaux du Trieux-Kaisin, Tournesols, magasin de jardinage et de décoration[76], Brico Planit, magasin de bricolage, Décathlon, magasin d'articles de sport.
Il y a aussi dans le centre de Châtelineau des petits magasins. Un nouveau complexe commercial dénommé "Frunpark" et construit sur le site des Mottards près du Cora[77].
Commerces disparus
Des entreprises avaient leurs sièges sociaux à Châtelineau : Brasserie du « Faleau », Manufacture Générale de Tabacs, Cigares, Cigarettes & Rolles, les magasins L'Elan, dont le siège social se trouvait à la rue Grégoire Soupart. Le nom de l'entreprise se trouve encore sur le mur au-dessus du portail, Carlo & Fils, déclaré en faillite le 25 mai 2020[78]. Cultura, magasin de produits culturels dont l'ouverture a eu lieu en 2021 et sa fermeture définitive a eu lieu en 2023[79].
Marché
Marché hebdomadaire chaque samedi.
Santé
Maisons de repos
Maison de repos "Le Sart-Allet"[80], rue du Sart-Allet, Le Centenaire, rue Gendebien, Résidence « Les Peupliers », rue Wimart.
L'ancien tram qui était exposé sur le rond-point près du centre commercial Cora, démonté en 2016.
Vue depuis le pont du nouvel hôpital.
La maison Allard sur la place Wilson.
Lieux publics
Parc
Parc de la Grande Terre, rue des Hayettes.
Cimetières
Châtelineau possède trois cimetières : cimetière de Châtelineau (centre), qui possède des sépultures de guerre belges, rue de la Croix, cimetière de la Floche qui possède des tombes de combattants de 1940-1945, rue des Haies, cimetière de Taillis-Pré, rue des Masuirs.
Sports
Clubs
Football Club Châtelineau, fondé en 1925 et disparut en 1937. Royal Châtelineau Sport fondé en 1925 et disparut en 2009. AS Châtelineau fondé en 1976 s'appelait avant AS Panama Roselies[98], Union Athlétique Châtelineau[99].
Infrastructures
Complexe sportif, place Wilson, stade du Taillis-Pré.
Enseignement
Châtelineau possède des écoles : académie de musique, place Wilson, Institut Sainte-Marie[100], place d'Arenberg, Collège Episcopal Saint-Pie 10[101], rue Llyod George, école primaire et gardienne Sainte-Marie[102], rue Llyod George, école Saint-Barthélemy[103], rue Adolphe Chif, école du Grand Chêne[104],[105], rue de la Plaine (Taillis-Pré), école Hayettes-Solvay[106],[105], rue Sainte-Anne, groupe scolaire Destrée[107],[105], rue du Sart-Allet.
Implantations
Groupe scolaire Destrée implantation Charbonnages[107],[105], rue des Charbonnages, Groupe scolaire Boubier implantation Gendebien[108],[105], rue Gendebien.
↑Robert Colard, Gilly : Ses chemins et lieux-dits, Jumet, iph éditions, , 428 p. (ISBN2-930336-50-1), p. 19
↑Les bâtiments (moulin, vivier, ferme et champs) étaient disséminés sur le territoire de Gilly, Châtelineau et de Fleurus. À la demande de ses responsables, elle fut placée sous la juridiction des autorités gilliciennes.
↑Il s'agit de l'une des premières femmes bourgmestres de Wallonie. Le centre opérationnel de gestion des élections locales wallonnes de 2019 a été nommé en son honneur.
↑Cette ligne a été supprimer en 1954 et 1960, seul une ligne industriel fut opérationnel de Châtelineau à Acoz. Aujourd'hui ce chemin de fer est déferrer et transformer en RAVEL.
J. Kaisin, Annales historiques sur la commune de Châtelineau, Farciennes, Imprimerie Hublot-Burgeon, , 423 p. (lire en ligne)
André Lépine, « Les charbonnages du Pays noir en cartes postales anciennes », Cercle d'Histoire de Cerfontaine, no 503,
Claude Coisman, Daniel Grimmaux, Marcel Nihoul et André Vandenbroeck, Physionomie du passé économique au pays de Châtelet, Société d'Histoire Le Vieux Châtelet, , 216 p.
André Vandenbroeck, L'évolution des quartiers à Bouffioulx, Châtelet et Châtelineau au fil... ...du temps, Société Royale "Le Vieux Châtelet", , 210 p.
Claude Coisman, Marcel Nihoul et André Vandenbroeck, Châtelet, t. 2 : Bouffioulx, Châtelet et Châtelineau, Tempus, coll. « Mémoire en images », , 128 p. (ISBN978-90-76684-79-6)
Ernest Martin, Histoire de Châtelineau, Première partie, Géographie. la seigneurie. les seigneurs et leur droits, , 58 p.
Ernest Martin, Histoire de Châtelineau, Deuxième partie, Les cours de justice, les procès. Les dominations étrangère jusqu'en 1792, Manage, Ets R. Marsquelier-Tinsy, , 62 p.