Cet article recense les constructions appelées « château » ou « bastide », ayant les caractéristiques des bastides, sur la commune de Marseille.
Toutes ces bâtisses n'ont pas eu le même sort. Si certaines ont heureusement gardé leur prestance, tels le Château (et parc) Borély, la Bastide de Tour Sainte, la Magalone ou la Buzine, un grand nombre n'ont pas résisté aux évènements historiques qui ont eu lieu à Marseille. Certaines ont été détruites par les bombardements, lors de la Seconde guerre mondiale, tel le château Picon. Mais surtout beaucoup furent victimes des aménagements urbains et notamment de la construction dans les années 1960 des « cités », qui portent aujourd'hui le nom du domaine sur lequel elles ont été dressées (Grande-Bastide, Bastide Saint-Jean, Château Sec, Maison Blanche, la Rouguière, etc.)
Le classement est par ordre alphabétique avec pour objectif d'y faire figurer l'ensemble de ces bâtiments qui présentent tous un intérêt architectural ou historique.
XIXe siècle, en forme de T pastiche de l'architecture de Chambord ; des blasons portant l'hermine emblème d'Anne de Bretagne ponctuent les façades, échauguettes et fronton.
Construit en 1861, brite un centre aéré, ce château est inspiré des demeures bourgeoises parisiennes et du nord de la France. Il se présente sous deux niveaux et un étage mansardé. Il a été construit au sein du Parc Pastré par l'architecte Colin, pour Marie-Amélie Pastré, épouse de Jean Alexis Marie Estrangin.
XVIIIe siècle, ancienne résidence des Dupuy de la Moutte (trésoriers général de France en la province de Provence) puis des Thomassin de Peynier. Le bâtiment abrite aujourd'hui un institut éducatif et pédagogique.