Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Le roi ayant donné son autorisation en 1470, le château fut reconstruit de 1475 à 1483[2] par Pierre de Refuge[Note 1], alors trésorier de Louis XI. Les travaux ont été terminés par son gendre, Jean de Villebresme[3],[Note 2].
Siècle des Lumières et Révolutions
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
René Lambot (1734-1802), notaire au Châtelet de Paris et secrétaire du roi[2], acquiert le château en 1789 ; ses descendants le transforment en 1814 en filature qui fonctionna jusqu'en 1890.
XXe siècle
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
L'État français a racheté le château en 1932 et y entreprend des restaurations qui sont principalement l'œuvre de l'architecte Paul Robert-Houdin (1894-1978), conservateur du château de Chambord[2]. En 1939, au début de la Seconde Guerre mondiale, la Direction des musées de France organise l'évacuation des œuvres se trouvant dans les collections nationales. Le château a servi de gare de triage placé sous la direction de Pierre Schommer. Les tableaux et sculptures sont ensuite répartis dans onze lieux qui ont été aménagés pour les recevoir[4].
De nos jours
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Cette demeure seigneuriale de la fin de l'époque gothique[évasif] a été très peu remaniée.
Elle était entourée d'eau, et un chemin de ronde, couvert et à mâchicoulis, couronne les murailles de la façade nord, la façade principale qui s'appuie au donjon rectangulaire, seul élément restant du premier château et à une grosse tour ronde.
La courtine d'entrée est une imposante porte fortifiée prise entre deux tours rondes. Elle donne sur une petite cour intérieure, bordée de bâtiments aux portes surmontées de frontons gothiques sculptés. Une tourelle ronde accolée à l'un des angles du donjon renferme l'escalier à vis[3].
Les logis, l'aile ouest à quatre étages desservis par un escalier à vis situé dans une tourelle hexagonale et les bâtiments situés au sud ont été construits à la fin du XVe siècle. La chapelle jouxte le corps de logis sud.
La galerie à arcades surbaissées et les ornementations, pilastres à rinceaux et chapiteaux de la façade sur cour sont un décor Renaissance plus tardif, qui date du XVIe siècle[5]. Au même moment le donjon a été percé de fenêtres et lucarnes.
Le jardin potager d'inspiration médiévale est composé de plates-bandes surélevées et consolidées par des châtaigniers tressés. Il est arrosé par la Bièvre.
↑ ab et cPatrick Gilliéron et Thierry Georges, Piloter au-dessus des châteaux du Val de Loire, Toulouse, Cépaduès, , 240 p. (ISBN978-2-36493-087-2), page 79
Simone D'Huart, Martine Tissier de Mallerais, Jean Saint-Bris, Henri De Linarès, Danile Oster, Monique Jacob et François Bonneau, Les châteaux de la Loire, Bonechi, , 132 p. (ISBN88-7009-381-6).