Le centre hospitalier régional universitaire de Nancy, couramment abrégé CHU ou CHRU, est un centre hospitalier universitaire situé dans l'agglomération de Nancy, en Lorraine. Il emploie 9 000 personnes au total.
Il comporte de nombreux sites dont beaucoup sont dispersés dans la ville de Nancy (site de la Maternité Régionale, site de l'Hôpital Central, site de Saint-Julien, Centre Emile Gallé). Une part importante de l'activité est cependant localisée sur le site de Brabois sur 4 bâtiments principaux. L'établissement est en cours de restructuration importante depuis 2010, avec une réduction importante du nombre de lits et des actions importantes d'accroissement de la productivité. Il est un des plus gros établissement hospitalier de France. Le schéma directeur immobilier du CHRU de Nancy prévoit un regroupement de toutes ses activités MCO sur le site de Brabois[2].
Historique
Le CHRU de Nancy est l'héritier direct de l'Hôtel-Dieu créé au XIIe siècle devenu hôpital Saint-Julien au XIVe siècle par la volonté des Ducs de Lorraine[3].
L'hôpital central a été édifié au XIXe et constamment modernisé depuis.
L'hôpital de Nancy-Brabois date des années 1970 et reste depuis en extension constante. Il a été inauguré en 1973 par Pierre Messmer[4], alors 1er ministre. La barre principale de Brabois (type hôpital-bloc), et la Tour Drouet qui lui est adjacente ont été complétées par l'Hopital d'Enfants en 1982, inauguré en 1982 par Jack Ralite alors ministre de la santé. Plus récemment le site été complété par des bâtiments du type monospace hospitalier : l'Institut Louis Mathieu (2008), par le bâtiment Philippe Canton (2010) et par le nouveau laboratoire (2019) construit en lieu et place de la tour Drouet.
La Maternité Régionale Universitaire a fusionné avec le CHU de Nancy en 2013, donnant naissance au CHRU de Nancy. Le Centre Emile Gallé a été inclus dans le giron du CHRU en 2015. Le projet du CHRU dans les années à venir est de regrouper toutes ses activités sur le site de Brabois [5].
Il a fait l'objet d'un rapport de la Chambre régionale des comptes en juin 2010[6] et de plusieurs missions d'inspection de l'IGAS.
Le CHRU de Nancy est reconnu comme un établissement d'excellence médicale, certifié B par la HAS en Avril 2017 et régulièrement cité dans le TOP 10 des établissements hospitaliers publics du Magazine le Point[7].
En 2021, le CHRU de Nancy est l'un des membres fondateurs institutionnels de la Fondation ID+ Lorraine, ayant pour but de développer l’excellence scientifique en Lorraine.
- Brabois à la configuration organisationnelle et architecturale totalement repensée pour accueillir toutes les activités aiguës de médecine, chirurgie et obstétrique,
- Nancy centre-ville, avec un hôpital ambulatoire de proximité (consultations, soins dentaires, imagerie, prélèvement, prévention) intégré à un quartier santé.
Les équipes de l’établissement sont à pied d’œuvre pour mener à bien ce projet architectural et organisationnel ambitieux visant à améliorer le fonctionnement de l’hôpital, l’accueil des usagers, ainsi que les conditions d’exercice et de travail de ses professionnels.
Démolitions, constructions et transferts d’activités vont se succéder jusqu’en 2030 pour la mise en service du nouvel outil hospitalier attendu de tous.
Chirurgie par robot
Le CHRU de Nancy est doté de deux robots chirurgicaux, grâce auxquels sont réalisées des opérations en urologie, chirurgie digestive, chirurgie cardiaque, chirurgie endocrinienne, ORL[9].
Ils ont permis notamment, début 2010, d'opérer une tumeur thoracique d'un enfant de 5 ans[10].
Ils sont également utilisés pour réaliser des dons de rein. Ils offrent une cicatrisation plus rapide et une douleur post-opératoire atténuée au donneur. Le robot permet d’obtenir un greffon de grande qualité[11].
↑Didier HEMARDINQUER, « Santé - Un livre et une exposition pour célébrer l’anniversaire du CHU / L’hôpital de Brabois a 40 ans », L'Est républicain, (lire en ligne, consulté le ).