Avec l'arrivée des armes à feu, il devient obsolète, de même que le reste de l'armure.
Il réapparaît durant la Première Guerre mondiale, fait d'acier, pour protéger des blessures occasionnées par les éclats d'obus. Le casque Adrian français entre en service dès 1915.
Actuellement, le casque reste employé par les armées du monde entier pour protéger le soldat contre les éclats (de grenade, d'obus, de roquette...) ou dévier une balle rasante, mais il est incapable d'arrêter une balle le percutant de plein fouet, en raison du pouvoir de pénétration élevé de ces projectiles.
Jusque dans les années 1980, le casque militaire était essentiellement métallique. Les soldats disposaient parfois d'un casque léger sur lequel on pouvait ajouter le casque lourd.
Michel Feugère, Casques antiques. Les visages de la guerre de Mycènes à la fin de l'Empire romain, Errance, 2011 (1re éd, 1994), 192 p. (ISBN978-2-87772-448-7)