Casimir Marie Marcellin Pierre Célestin Chardel naît le 21 mai 1777 à Rennes[1]. Il est le fils d'Hervé Célestin Chardel, avocat au parlement de Paris, et de son épouse, Perrine de Roche.
Après des études droit, Casimir Chardel entre dans la magistrature[2].
Juge-suppléant an tribunal civil de la Seine en 1806[3], juge titulaire en 1809, il est un des premiers à signer en 1814 la déclaration suivante : « Le tribunal de première instance exprime au Sénat et au gouvernement provisoire sa profonde reconnaissance pour le décret qui prononce la déchéance de Napoléon Bonaparte (sic). Il forme le vœu le plus ardent pour que le sceptre de Louis XVI soit replacé dans les mains de Louis XVIII, son légitime successeur[2]. »
Ayant manifesté, dans les dernières années du règne de Charles X, des tendances « constitutionnelles » et libérales, il est choisi le , par les électeurs du 6e arrondissement de Paris pour les représenter à la Chambre des députés[5], il vote plusieurs fois avec l'opposition, et s'élève à la tribune contre l'institution des juges-auditeurs, « par cette raison qu'elle créait des magistrats amovibles, et plaçait ainsi la justice dans les mains du pouvoir »[4].
Casimir Chardel épouse, en 1817[8], Catherine Angélique Eugènie Dumesnil de Merville (1797 - avant 1868) fille d'Aurélien Dumesnil de Merville[9] (1772 - vers 1835), commissaire des guerres (1794), avocat à la Cour de cassation (1803), maire de Bazainville (1809)[8] et de Catherine Angélique Laurent. Ils ont quatre filles, toutes nées à Paris[8].
Notes et références
↑Registre des baptêmes, mariages et sépultures de la paroisse Saint-Étienne de Rennes (1773-1777), cote GGStEt 22 (Acte de baptême de Casimir Chardel), Archives de Rennes, 208 p. (lire en ligne), p. 183
↑Jean-Claude Farcy et Rosine Fry, « Fiche Magistrat : Casimir Chardel », sur Annuaire rétrospectif de la magistrature XIXe-XXe siècles, Centre Georges Chevrier (Université de Bourgogne/CNRS), (consulté le )
↑Actes de décès de l'état-civil reconstitué de Paris (09/02/1847), cote 5Mi1 1351 (Acte de décès de Casimir Chardel), Archives de Paris, 51 p. (lire en ligne), p. 18
Jean-Claude Farcy, Rosine Fry, Annuaire rétrospectif de la magistrature XIXe-XXe siècles, Centre Georges Chevrier (Université de Bourgogne/CNRS), 2010.