Il choisit néanmoins faire une carrière ecclésiastique et le il est désigné comme coadjuteur de son oncle le cardinal-évêque Charles Gaudence Madrus. Cette promotion est confirmée par la papauté le . Le même jour il est promu évêque titulaire d'Auréliopolis-en-Asie(de). Il est ordonné prêtre le à Trente avant d'être consacré évêque du même siège le par son oncle le Prince-Évêque Charles Gaudence Madrus, cardinal-évêque au titre de Sabine, assisté par Jacopo Roveglio évéque de Feltre et l'évêque Jesse Perkhofer. Le , il succède à son oncle comme Prince-évêque de Trente et il prend possession de son siège le . En 1639, il devient prévôt commendataire du couvent Saint-Gilles de Verrès, bénéfice qu'il cède aux chanoines de la Congrégation de Notre-Sauveur en 1647.
Il meurt à Trente le , il est le dernier des quatre évêques successifs de sa famille qui ont été à la tête du siège depuis 1539 et le seul à ne pas savoir obtenu la pourpre cardinalice du fait du scandale provoqué par ses tentatives de faire reconnaître par le Curie romaine les relations maritales qu'il entretenait avec Claudia Particella.
Avec lui s'éteint la famille de Madrus, le comté de Challant passe à lors à Henri († 1669), marquis de Lenoncourt, le fils de sa cousine germaine Charlotte-Chrétienne de Madrus († 1669) épouse de Charles marquis de Lenoncourt en Lorraine.
Notes et références
↑Abbé Joseph-Marie Henry, Histoire populaire religieuse et civile de la Vallée d’Aoste, Aoste, Imprimerie Marguerettaz, 1929, réédition en 1967, p. 238.