Fils d'un professeur de musique qui lui donne ses premiers cours, Reinecke compose ses premières pièces à l'âge de sept ans avant de se produire comme pianiste à douze ans.
En 1843, grâce à une bourse du roi Christian VIII de Danemark, Reinecke peut suivre des cours de piano et de composition au prestigieux Conservatoire de Leipzig. À partir de 1845, il effectue des tournées en Europe en tant que pianiste virtuose, se produisant notamment avec le célèbre violoniste Heinrich Wilhelm Ernst.
En 1846, il devient pianiste de la cour du royaume de Danemark mais doit repartir à Leipzig l'année suivante, en raison des événements politiques de 1848 (révolutions de mai). Pendant cette période, Reinecke rencontre Robert Schumann qu'il admire et Felix Mendelssohn, qui lui apportera son soutien. Il fait également la connaissance de Franz Liszt à Weimar, qui le soutient dès lors.
En 1849, le musicien part à Brême et s'y établit en tant que compositeur et chef d'orchestre. Il entretient ses relations avec Schumann et rencontre à Düsseldorf le jeune Johannes Brahms. Il se rend à Paris en 1854 par l'entremise de Liszt, donnant notamment des cours de piano à sa fille. En 1854, Reinecke est nommé maître de chapelle à Barmen avant d'exercer à Breslau.
Concerto pour harpe et orchestre op. 182 + Concerto pour flûte et orchestre op. 283 + Ballade pour flûte et orchestre op. 288 - Fabrice Pierre (harpe), Patrick Gallois (flûte) et Swedish Chamber Orchestra, dir. Patrick Gallois (op. 182) & Fabrice Pierre (op. 283 & 288) (2004, Naxos)
Symphonie no 1 + King Manfred : ouverture, préludes et ballet - Rheinish Philharmonic Orchestra, dir. Alfred Walter (1987, Naxos)
Symphonie no 2 "Hakon Jarl" + Symphonie no 3 : Tasmanian Symphony Orchestra dirigé par Howard Shelley (1999, Chandos)
Fantasiestücke for Clarinet and Piano op. 22 sur le disque German Music with Clarinet, œuvres de Johann Ludwig Böhner, Max Bruch, Gustav Jenner et Carl Reinecke, par Dario Zingales (clarinette), Damiano Scarpa (violoncelle) et Fausto Quintabà (piano) (Da Vinci Classics)
Bibliographie
Wilhelm Joseph von Wasielewski: Carl Reinecke – Sein Leben, Wirken und Schaffen. Zimmermann o. J., Leipzig [1892]. Neudruck: Zimmermann, Frankfurt 1997 (ISBN3-921729-68-8)
Max Steinitzer: Das Leipziger Gewandhaus im neuen Heim unter Carl Reinecke. In: Beiträge zur Stadtgeschichte. Leipzig 1924.
Nikolai Topusov: Carl Reinecke – ein Beitrag zu seinem Leben und seiner Symphonik. Dissertation, Berlin 1943
Matthias Wiegandt: Vergessene Symphonik? Studien zu Joachim Raff, Carl Reinecke und zum Problem Epigonalität. Berlin 1997
Katrin Schmidinger (geb. Seidel): Carl Reinecke und das Leipziger Gewandhaus. Von Bockel, Hamburg 1998 (ISBN3-928770-84-5).
Thomas Schipperges(de), Stefan Schönknecht, Ute Schwab (Hrsg.): Carl Reinecke (1824–1910) und das Leipziger Musikleben seiner Zeit (= Hochschule für Musik und Theater „Felix Mendelssohn Bartholdy“ Leipzig – Schriften. Band 13). Georg Olms Verlag, Hildesheim 2020 (ISBN978-3-487-15519-7).