Après l'annexion de la Hollande par la France en 1810, il retourne dans les cuirassiers et participe à la campagne de Russie, combattant notamment lors des deux batailles de Polotsk sous les ordres du maréchal Laurent de Gouvion-Saint-Cyr. En Allemagne en 1813, il sert à l'état-major de Gouvion-Saint-Cyr avec le grade de chef d'escadron. Il est fait prisonnier lors de la capitulation de Dresde, défendue par le maréchal, en .
Van Hogendorp parvient à s'évader et à rejoindre Paris où il assiste à l'arrivée des Alliés en avril 1814. Ne parvenant à retrouver du service aux Pays-Bas, il reste en France et est versé au 7e régiment de cuirassiers, au sein duquel il combat à bataille de Waterloo le .
Il quitte la France en et retourne aux Pays-Bas et entre dans l'administration coloniale. Il effectue plusieurs séjours dans les Indes néerlandaises entre 1817 et 1827, date à laquelle il rentre en Europe et s'installe à Bruxelles. Après l'indépendance de la Belgique, il s'installe à Utrecht et est anobli avec le titre de comte, décoré de l'ordre du Lion néerlandais. Au début des années 1830, il publie plusieurs études sur les Indes néerlandaises, raison pour laquelle il est nommé en 1837 au Conseil des Indes, l'organe chargé des colonies néerlandaises, et part à Batavia l'année suivante. À la mort de Dominique Jacques de Eerens en 1840, il devient gouverneur général des Indes néerlandaises et le reste jusqu'en 1841. Il préside par la suite les commissions pour l'éducation dans les Indes et des Églises protestantes au sein du Conseil des Indes. Il démissionne de toutes ses fonctions en 1851 et rentre aux Pays-Bas en 1853.
Il meurt à Utrecht en 1856.
Mariage et descendance
Le , il épouse à Lille Cécile Catherine Olivier (Longwy, 28 janvier 1790 - Utrecht, 10 janvier 1867), l'une des filles du général français Jean-Baptiste Olivier et de son épouse Marie-Anne Lambert.