H228 : Matière solide inflammable P210 : Tenir à l’écart de la chaleur/des étincelles/des flammes nues/des surfaces chaudes. — Ne pas fumer. P240 : Mise à la terre/liaison équipotentielle du récipient et du matériel de réception. P241 : Utiliser du matériel électrique/de ventilation/d’éclairage/…/antidéflagrant. P280 : Porter des gants de protection/des vêtements de protection/un équipement de protection des yeux/du visage. P370+P378 : En cas d’incendie : utiliser … pour l’extinction.
De petites quantités de carbure de niobium peuvent être obtenues à partir de fils de niobium à des températures supérieures à 2 500 °C sous atmosphère d'hydrogène avec addition de petites quantités d'hydrocarbures (toluène, méthane, acétylène par exemple). Il est également possible de procéder par réduction d'oxydes de niobium à l'aide de carbone.
On peut obtenir du niobium pur à partir de carbure de niobium et de pentoxyde de niobium Nb2O5 à 2 000 °C :
On utilise le carbure de niobium comme additif pour aciers spéciaux afin d'améliorer leur résistance à l'usure, comme revêtement des barres de graphite pour réacteurs nucléaires, et comme matériau de pulvérisation cathodique dans la production de couches mincessemiconductrices[7]. Il est particulièrement utile dans les aciers microalliés(en) en raison de sa très faible solubilité dans l'austénite, la plus faible de tous les carbures de métaux réfractaires. Cela signifie que les précipités de NbC de taille micrométrique sont pratiquement insolubles dans les aciers à toutes les températures de traitement et que leur localisation aux joints de grains permet d'éviter la croissance excessive de ces grains dans ces aciers. Cela présente un avantage décisif et constitue un élément essentiel des aciers microalliés, car c’est la taille uniforme et très fine de leurs grains qui assure à la fois la ténacité et la résistance de ces aciers. Le nitrure de titane, de formule TiN, est le seul composé couramment utilisé présentant une solubilité encore plus faible et donc un meilleur potentiel pour limiter la croissance des grains des aciers.
↑(en) John W. Anthony, Richard A. Bideaux, Kenneth W. Bladh, Monte C. Nichols, Handbook of Mineralogy, « Niobocarbide », Mineralogical Society of America, 2001.
↑(en) R. F. Brenton, C. R. Saunders et C. P. Kempter, « Elastic properties and thermal expansion of niobium mono-carbide to high temperatures », Journal of the Less Common Metals, vol. 19, no 3, , p. 273-278 (DOI10.1016/0022-5088(69)90103-9, lire en ligne)
↑(en) Hugh O. Pierson, Handbook of Chemical Vapor Deposition: Principles, Technology and Applications, 2e édition, William Andrew, 1999, p. 241. (ISBN0-08-094668-2)
↑ a et b(en) Dale L. Perry, Handbook of Inorganic Compounds, 2e édition, Taylor & Francis, 2011, p. 488. (ISBN1-4398-1462-7)
↑(en) M. Haynes, David R. Lide et Thomas J. Bruno, CRC Handbook of Chemistry and Physics 2012–2013, CRC Press, 2012, p. 4-78. (ISBN1-4398-8049-2)