Les caractères coraniques harmonisés est une norme sénégalaise fixant les orthographes de plusieurs langues nationales avec l’alphabet arabe.
Histoire
En , un atelier sur l’harmonisation des systèmes de transcription du pulaar et du songhai est organisé par l’Isesco. À la suite duquel, le Sénégal créé deux centres expérimentaux à Malika pour le wolof et à Latmingué pour le pulaar. En 1995, un séminaire d’extension de l’harmonisation aux seereer, joola, soninke et mandinka est organisé[1]. En 2002, la Direction de la promotion des langues nationales publie les caractères coraniques harmonisés[2].
L’Unesco/Breda organise un atelier régional au Niger du 20 au pour harmoniser les systèmes de transcription des langues d’Afrique de l’Ouest écrite avec l’alphabet arabe[1].
Direction de la promotion des langues nationales (DPLN), Tableau général des alphabets - arabe/langues nationales en caractères coraniques harmonisés et leurs correspondants en caractères latins, Dakar,
(en) Friederike Lüpke et Sokhna Bao-Diop, « Beneath the surface? Contemporary Ajami writing in West Africa, exemplified through Wolofal », dans Kasper Juffermans, Yonas Mesfun Asfaha, Ashraf Abdelhay, African Literacies: Ideologies, Scripts, Education, Cambridge Scholars Publishing, , 88‒117 (ISBN978-1-4438-5833-5)
(en) Lorna A. Priest et Martin Hosken, Proposal to add Arabic script characters for African and Asian languages, (lire en ligne)