Fin 1914, devant le manque d'artillerie française à longue portée, il est décidé de monter les canons de 100 TR sur des affûts de siège du canon de 155 de Bange. La cadence de tir est alors réduite à 1 coup par minute[2].
Mis en service dans deux groupes hippomobiles, l'un du 22e RAC et l'autre du 10e RAP, les 100 TR sont rattachés à l'artillerie lourde à tracteurs à partir d'août 1915 : le groupe du 22e RAC rejoint le 3e RAP et celui du 10e RAP le 2e RAL. Trois nouveaux groupes reçoivent des 100 TR en septembre[2].
En mai 1917, les 100 TR sont retirés, leurs tubes ayant été usés rapidement à cause de la vitesse d'éjection du projectile. Ils sont réalésés en calibre 105 mm. La portée maximale atteint alors 15,8 km mais la cadence de tir est réduite d'un tiers par rapport au 100 TR sur affût de siège. Trois groupes utilisent ces nouveaux canons, de mai à novembre 1917. Ils sont remplacés par des canons de 145 et de 155 GPF beaucoup plus efficaces[2].
↑ abc et dFrançois Vauvillier et Guy François, « 1914-1918 La Marine au secours de l'artillerie lourde à tracteurs », Histoire de guerre, blindés et matériel, Histoire & Collections, no 85, , p. 48-57