Camp de concentration de Bad Sulza

Camp de concentration de Bad Sulza
Fundamentreste kz sulza.jpg
Vestiges du camp de Bad Sulza
Présentation
Type Camp de concentration
Gestion
Date de création
Date de fermeture
Victimes
Nombre de détenus 850
Géographie
Pays Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Région Thuringe
Localité Bad Sulza
Coordonnées 51° 05′ 15″ nord, 11° 37′ 24″ est
Géolocalisation sur la carte : Allemagne (1937)
(Voir situation sur carte : Allemagne (1937))
Camp de concentration de Bad Sulza

Le camp de concentration de Bad Sulza est l’un des premiers camps de concentration du système concentrationnaire nazi ; il a servi comme camp répressif pour plusieurs centaines de prisonniers de la commune de Bad Sulza dans le Land de Thuringe.

Le camp de concentration

Le camp fonctionne entre et , dans un ancien hôtel de la ville thermale de Bad Sulza, dans le Land de Thuringe.

Le camp est financé jusqu'au par le Land, qui décide des internements ; le commandement est assuré par un officier de la police régulière, Carl Haubenreisser, la garde par des membres de la SA .

Il s’agit d'un « camp sauvage »[1], devant servir sur une courte période.

À partir du , le camp de Bad Sulza relève de l'Inspection des camps de concentration et son financement est assuré par le Troisième Reich. La garde est prise en charge par les SS. Il est dirigé par Albert Sauer, futur commandant du camp de concentration de Mauthausen.

Environ 850 personnes sont internées dans le camp, dont certaines à plusieurs reprises. La plupart des détenus sont forcés de travailler dans une carrière.

Le , les détenus de Bad Sulza sont transférés au camp de concentration de Lichtenburg et le camp cesse ses activités.

L'hôtel est détruit : seules subsistent une plaque commémorative et quelques ruines.

Notes et références

Notes


Références

(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « KZ Bad Sulza » (voir la liste des auteurs).
  1. Olga Wormser-Migot, L'Ère des camps,, Union générale d'éditions, (lire en ligne), p. 33

Voir aussi

Liens internes

Liens externes