Sauer, charpentier de métier, est membre du NSDAP (numéro de membre 862 698) et de la SS (numéro de membre 19 180) à partir de 1931. Après une période de chômage, il est employé à temps plein par la SS[3].
De septembre 1942 à avril 1943, Sauer est à nouveau chef du camp de détention préventive de Sachsenhausen[6]. À partir d'avril 1943, il est commandant du camp de concentration de Riga-Kaiserwald et participe à ce titre à la liquidation du ghetto de Riga. De juillet à septembre 1944, le camp de concentration de Riga-Kaiserwald est évacué. Comme à Riga, on y commet les mêmes vastes massacres de prisonniers et de détenus[7].
En janvier 1945, Albert Sauer prend le poste d'adjoint du commandant de camp Fritz Suhren au camp de concentration de Ravensbrück et aurait été chargé de mettre en place une chambre à gaz. Rudolf Höss, l'ancien commandant du camp de concentration d'Auschwitz, qui se trouve à Ravensbrück depuis novembre 1944, coordonne les massacres après l'achèvement de la chambre à gaz[8]. En mai 1945, Höss et d'autres criminels SS fuient vers Flensbourg via le réseau d’exfiltration naziRattenlinie Nord(de)[9]. Albert Sauer meurt le 3 mai 1945 dans des circonstances obscures [10] dans la banlieue berlinoise de Falkensee.
↑Stefan Hördler: Die Schlussphase des Konzentrationslagers Ravensbrück. In: Zeitschrift für Geschichtswissenschaft, Heft 3, 2008, p. 229, Fn. 34
↑Ernst Klee: Das Personenlexikon zum Dritten Reich, p. 520
↑ a et bWolfgang Benz, Barbara Distel (Hrsg.): Der Ort des Terrors: Geschichte der nationalsozialistischen Konzentrationslager, Flossenbürg, Mauthausen, Ravensbrück, Band 4, Munich, 2006, p. 295
↑Udo Wohlfeld: das netz. Die Konzentrationslager in Thüringen 1933-1937. Eine Dokumentation zu den Lagern Nohra, Bad Sulza und Buchenwald, = gesucht 2. Die Vergangenheit für die Zukunft retten!, Weimar, 2000, (ISBN3-935275-01-3), pp. 194 et suiv.
↑Rudolf A. Haunschmied, Jan-Ruth Mills, Siegi Witzany-Durda: St. Georgen-Gusen-Mauthausen - Concentration Camp Mauthausen Reconsidered. BoD, Norderstedt, 2008, (ISBN978-3-8334-7440-8). pp. 54–58.
↑Hermann Kaienburg: Konzentrationslager Sachsenhausen. In: Wolfgang Benz, Barbara Distel (Hrsg.): Der Ort des Terrors. Sachsenhausen, Buchenwald. Beck, München 2006 (Reihe, Band 3) (ISBN978-3-406-52963-4), (ISBN3-406-52963-1), p. 40
↑Franziska Jahn: Riga-Kaiserwald, Warschau, Vaivara, Kauen (Kaunas), Płaszów, Kulmhof. In: Wolfgang Benz, Barbara Distel (Hrsg.): Der Ort des Terrors, vol. 8. C. H. Beck, Munich, 2005, (ISBN978-3-406-57237-1), pp. 26 et suiv.