La famille des Buxaceae (Buxacées) regroupe des plantes dicotylédones ; elle comprend une centaine d'espèces réparties en 2 à 6 genres.
Ce sont des arbustes ou des arbres, des plantes herbacées, à feuilles persistantes, parcheminées, des régions tempérées à tropicales.
C'est la famille du buis(Buxus sempervirens), petit arbre utilisé en décoration dans les parcs et jardins et pour son bois très dur.
Étymologie
Le nom vient du genre Buxus, nom latin du Buxus sempervirens, lui-même dérivé du grec πυξός / puksos, nom
du « buis ». L'arbre est appelé « box tree », en anglais, « arbre boîte ». Cette notion de boîte associée à l'arbre de buis est rapproché de la pyxide, petite boîte à fond plat servant à stocker des produits cosmétiques ou des bijoux, qui était traditionnellement fabriquée en bois de buis (puksos). Très répandu notamment en Angleterre, le Buxus sempervirens y fut même commémoré dans certaines régions : par exemple à Box Hill (Surrey) où la cérémonie est encore active, et à Bix Bottom(en) où le cérémonial a disparu[1].
Des arbres ou des arbustes à feuillages persistants mesurant jusqu'à 15 m de haut, rarement des sous-arbustes ou des herbacées rhizomateuses pérennes comme dans le genre Pachysandra. Indument absent, parfois avec des poils uni- ou multicellulaires de parois épaisses.
Des feuilles dorsiventrales, alternes ou décussées avec des bases décurrentes qui forment des plis inter-nodaux, simples, entières (dentées dans le genre Pachysandra), pétiolés (rarement sessiles), sans stipule, nervures pinnatinervé, rarement triplinervé, brochidodromique dans les régions tropicales, dans d'autres cas eucamptodromique, cladodromique ou craspedodromique, sur toutes les régions subtropicales et tempérées.
L'épiderme foliaire couvert de cires cuticulaires. Stomates abaxiales, latérocytique (occasionnellement cyclocytique), avec des bords externes très développés et parfois un bord péristomal. Mésophylle avec des cellules sécrétrices proéminentes, formant parfois un hypoderme continu qui comprend des sclérites de différents types : brachysclérites, ostéosclérites ou astrosclérites.
Des rhizomes sympodiaux, avec des racines adventices, qui développent des tiges simples ou avec une ramification sympodique et des feuilles groupées aux extrémités. Les branches présentent un faisceau vasculaire cortical dans chaque angle chez les espèces de Buxus et Notobuxus de l'Ancien monde, absent chez les autres, accompagnées de gaines sclérenchymateuses ouvertes ou fermés. Nœuds unilacunaires avec une trace foliaire (3 traces dans le genre Sarcococca).
Plantes monoïques, rarement dioïques, plus rarement polygamodioïques (avec une fleur parfaite).
Inflorescence en épi ou racémiformes, axiliaires ou terminales, chez Pachysandra procumbens à la base de la tige, les fleurs mâles au-dessus des fleurs femelles, ou bien une fleur femelle au-dessus des mâles, avec des bractées basales décurrentes, les femelles bractéolée. Chez les espèces dioïques de Styloceras, les fleurs mâles forment de larges épis avec une fleur pélorique à la fin et les fleurs femelles sont solitaires ou groupées en thyrse.
Fleurs actinomorphes, verdâtre, hypogynes, disque hypogyne absent. Fleurs mâles avec des bractées décussées sur le pédicelle, avec 4 tépales décussés, rarement absents, en deux verticilles de 2, androcée de 4 étamines libres.
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↑(en) Maarten J M Christenhusz, Michael F Fay et Mark W. Chase, Plants of the World : An Illustrated Encyclopedia of Vascular Plants, Chicago, The University of Chicago Press, , 792 p. (ISBN978-0-226-52292-0, lire en ligne), p. 228