Budic met à profit un pèlerinage de l'évêque en Terre sainte vers 1020 pour s'emparer des biens épiscopaux et détruire le château du prélat. De retour l'évêque demande l'intervention du comte de Rennes et Budic l'assistance du comte Foulques III d'Anjou ce qui entraîne la perte d'une partie des territoires nantais au sud de la Loire soit la presque totalité des Mauges (1025). La construction du château de Clisson est le signe de la volonté du comte de Nantes d'arrêter la progression du comté d'Anjou.
Après un ultime conflit vers 1030 avec Alain III de Bretagne, Budic rentre dans la fidélité du comte de Rennes et souscrit le une charte d'Alain III en faveur de l'abbaye du Mont-Saint-Michel[1] Cette crise entraîne un recul sensible de l'autorité du comté de Nantes car c'est à cette époque qu'apparaissent les premiers châteaux dans les zones périphériques du pagus de Nantes; Châteaubriant, La Roche-Bernard, Machecoul.
De son épouse nommée Havoise il laissa deux fils[2] ou trois fils[3] :
Mathathias[4] (sans doute une confusion avec Mathias) ;
↑Hubert Guillotel, Actes des ducs de Bretagne, 944-1148, Rennes Rennes, Presses universitaires de Rennes Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, coll. « Sources médiévales d'histoire de Bretagne, » (no 3), , 448 p. (ISBN978-2-753-53498-8, OCLC893942284), p. 194-200.